Le gouvernement a annoncé qu’il y aura une aide destinée aux femmes victimes de v*olences conjugales. Voici tous les détails.
Aide pour les femmes victimes de v*olences conjugales : à combien va-t-elle s’élever ?
Malheureusement, le nombre de victimes de v*olences conjugales en France ne cesse d’augmenter. Et dans la plupart des cas, les femmes n’ont pas les moyens de s’éloigner de leur conjoint violent en raison du manque d’argent.
Face à cette situation qui devient de plus en plus délicate, le gouvernement n’est pas resté sans rien faire. Il a pris l’initiative d’aider les femmes victimes v*olences conjugales afin qu’elles puissent partir du domicile.
Cette aide d’urgence sera appliquée dès le début du mois de décembre 2023. En réalité, il s’agit d’une de la généralisation d’un coup de pouce qui avait déjà été votée le 28 février 2023. Mais à combien s’élève cette aide et qui en aura droit ? Pour en savoir plus, rendez-vous dans la suite de notre article.
Le montant de cette aide pour les femmes victimes de v*olences conjugales
Pour information, c’est la ministre des Solidarités, Aurore Bergé, qui avait fait part de cette nouvelle aux Français, durant son passage chez France Inter.
La femme politique a annoncé que chaque femme étant victime de volences conjugales peut faire la demande de cette aide d’urgence. Et le versement se fera de manière automatique dans toutes les CAF se trouvant sur le territoire français.
Au minimum, le montant de cette aide d’urgence s’élève à 600 euros. Car se retrouver dans ce type de situation n’est certainement pas facile à faire face. Certaines veulent quitter leur domicile mais faute de manque d’argent, elles n’ont pas le moyen de le faire.
Elle peut se demander, par exemple, comment elle peut faire « pour prendre un train et rejoindre sa famille ». Le gouvernement est donc conscient de ce problème, d’où la mise en place des v*olences conjugales.
Qui sont concernées par cette aide ?
Durant son entretien auprès de France Inter, la ministre a révélé que les femmes victimes de v*olences conjugales « va faire sept allers-retours entre le moment où elle prend la décision de vouloir partir et le moment où elle part effectivement ».
Mais à qui s’adresse ce nouveau coup de pouce ? Il convient d’abord de savoir que cette aide ne s’adresse pas uniquement aux femmes en couple. Même si elle est séparée mais qu’elle est victime des v*olences de son ancien conjoint, elle peut toujours bénéficier de cette aide.
Toutefois, dans ce cas, il est important de se munir des actes de v*olences, moins d’un an avant que la demande n’ait été faite. Cette aide est proportionnelle au revenu que possède l’individu qui la demande.
À quoi servira cette aide ?
Cette aide d’urgence pour les femmes victimes de v*olences conjugales sera certainement précieuse pour celles qui sont dans cette situation. Comme l’a révélé la ministre, ce petit coup de pouce que le gouvernement verse peut l’aider dans « ses premiers, ses premières semaines où elle pourra partir ».
Aussi, l’État soutiendra la victime afin que son départ soit définitif et réel. De même, il s’assurera aussi que la femme concernée ne retourne pas au domicile où on l’a violenté.
Durant cette même interview, Aurore Bergé a été questionnée au sujet des difficultés pour joindre la Caisse d’allocations familiales. Ainsi, la ministre a affirmé qu’il y a eu une mobilisation des services sociaux ainsi que ses personnels pour qu’il y ait une réponse le plus vite possible. Des personnels « particulièrement compétents », précise la femme politique. Et cette réponse sera encore plus rapide pour les personnes étant victimes de v*olences conjugales.
Près de 244 000 femmes victimes de v*olences conjugales
Le nombre de victimes des v*olences conjugales augmentent de plus en plus en France. En 2022, on a recensé à peu près 244 000 victimes. Si l’on compare à 2021, il y a donc une hausse de 15%, comme l’avait révélé le ministère de l’Intérieur.
En général, 87% des victimes sont des femmes, alors que 89% sont des hommes. D’après les données du service statistique ministériel de la sécurité intérieure, une victime sur quatre a décidé de porter plainte.
Le service affirme que depuis 2016, « le nombre de victimes enregistrées » a doublé. Ainsi, cette aide que le gouvernement vient de mettre en place est plus que nécessaire.