Victime d’une arnaque au crédit, il se suicide : avec le temps l’usurpation d’identité s’est grandement développé en France

Une victime d’arnaque au crédit se suicide car il était surendetté. Ce n’est qu’après la mort de l’ouvrier agricole qu’une enquête pour usurpation d’identité et escroquerie a été ouverte. Une affaire menée par le parquet de Montauban.

L’usurpation d’identité

Chaque année partout dans le monde, des milliers de personnes sont victimes d’usurpation d’identité. Effet, ce dernier fini toujours avec des comptes bancaires pillés. Toutefois, face à ce genre de situation, les organismes bancaires traditionnels ont mis en place des exigences pour les ouvertures de compte. Il en est de même pour la délivrance des moyens de paiement. Malheureusement, c’est loin d’être le cas des organismes sur le web. Ces derniers n’exigent que quelques justificatifs (RIB, fiches de paie et facture d’électricité). Vraisemblablement, une fois que les malfaiteurs ont en main une carte d’identité, il fabrique de faux documents pour s’en prendre à sa victime. Notant que ces fausses pièces d’identité sont vendues entre 300 et 1 5000€ dans des bars de Seine-Saint-Denis. Une enquête vient d’être ouvert après le suicide d’une victime d’arnaque au crédit. Une triste fin pour cet ouvrier agricole.

Un phénomène très fréquent

Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie vient de sortir des chiffres sur l’usurpation d’identité. Effectivement, chaque année, il affirme que pas moins de 210 000 Français en sont victime. Par ailleurs la digitalisation croissante n’a pas arrangé les choses. Les escrocs récupèrent les données pour mettre en place une arnaque bien ficelée. Vraisemblablement, ils ont été pris sur des sites internet non sécurisés et vendus sur des plateformes spécialisées ou Darkweb.  Le plus surprenant c’est que l’usurpation d’identité sert même au trafic d’armes et de stupéfiants.  Cependant, usurper l’identité d’une tierce personne est passible d’une lourde peine. Le coupable peut aller jusqu’à un an en prison avec 15 000 € d’amende d’après l’article 226-4-1 du Code pénal. Il en sera de même pour l’usurpation sur internet (phishing, keyloggers ou écoute électronique).

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