Alerte Velolaser : attention à ce nouveau radar hyper puissant qui peut flasher jusqu’à 1,5 km. Un véritable cauchemar pour les automobilistes.
Depuis quelques mois, un nouvel acteur fait sensation sur les routes espagnoles : le radar « Velolaser ». Ce radar révolutionnaire, encore inconnu en France, s’est rapidement imposé comme un redoutable ennemi des excès de vitesse. Mais devrions-nous, en tant que conducteurs français, nous inquiéter de son éventuelle arrivée sur nos routes ?
L’Espagne adopte en force le radar « Velolaser »
Imaginez un radar capable de flasher votre véhicule à une distance incroyable de 1,5 kilomètre. C’est exactement ce que fait le « Velolaser ». Sa petite taille et son impressionnante portée font de lui une menace redoutable pour les conducteurs espagnols. Mais ce n’est pas tout, ce radar nouvelle génération peut flasher plusieurs véhicules simultanément. Ce, avec une précision de seulement 2 km/h.
Le « Velolaser » est capable d’enregistrer jusqu’à trois infractions par seconde, surveiller les distances de sécurité sur toutes les voies. De plus, il fonctionne sans fil grâce à une connexion Internet et peut opérer pendant environ 8 heures d’affiler. Avec une taille discrète de 50 centimètres, il peut se cacher derrière les panneaux de signalisation, les rambardes de sécurité, ou même se fixer à la carrosserie d’un véhicule. Il est si rusé que les conducteurs ne s’aperçoivent généralement de leur infraction qu’une fois l’amende en main.
Pour sa part, l’Espagne a déjà sauté le pas en installant 60 de ces redoutables « Velolaser » sur son territoire. Cela, avec l’intention d’en ajouter d’autres prochainement. Selon la Direction générale du trafic (DGT), ce radar révolutionnaire est un moyen efficace de lutter contre les excès de vitesse. Le constructeur du dispositif, Invia Sistemas, se vante même de pouvoir installer le radar en moins d’une minute. Une fois en place, le contrôle peut être effectué depuis un smartphone ou tout autre appareil connecté à Internet.
Controverse et débats en France
Cependant, tout le monde n’est pas convaincu de l’efficacité et de la légalité du « Velolaser ». Des associations de défense des automobilistes et des motocyclistes espagnols dénoncent des illégalités et des ab*s de la part des autorités.
En vertu de la législation espagnole, similaire à la loi française, les radars fixes doivent être signalés aux conducteurs par une signalétique visible. Ce, conformément au Code de la route. Pourtant, les « Velolasers » ne respectent pas cette règle. Pour cause, généralement ils sont cachés et indétectables. Les associations encouragent donc les conducteurs flashés à porter réclamation. Surtout si le radar n’était pas sur un trépied, une condition légale pour flasher un véhicule.
Pour cela, les associations demandent aux conducteurs flashés à faire une réclamation, si le radar a pris la photo de la plaque d’immatriculation alors qu’il n’était pas sur un trépied. À titre de rappel, c’est la condition légale pour flasher un véhicule.
Si le « Velolaser » n’est pas encore présent sur les routes françaises, il faut comprendre cette nouvelle technologie. Mais pas que. Il est nécessaire de savoir ses implications potentielles pour les conducteurs français. Les associations de conducteurs en France travaillent d’arrache-pied pour défendre les droits des automobilistes. Notamment après la suppression controversée des radars-tronçon. Bien que l’installation prévue de 300 « Velolasers » en France en 2023 ait été reportée, il est essentiel que les conducteurs soient conscients des répercussions possibles de cette nouvelle technologie sur leur sécurité routière.
Certes, le « Velolaser » représente un défi pour les conducteurs. Mais il est important que chacun connaisse ses droits et ses devoirs sur la route. Restez informés et prêts à faire face à cette nouvelle réalité des radars routiers.