Le virus de la variole du singe ne cesse de se propager dans le monde entier. En Espagne, 557 nouveaux cas de contamination ont vu le jour, en trois jours seulement. Chiffre qui fait monter le nombre de cas confirmés à 5 719. En France, au 11 août 2022, 2 673 cas confirmés ont été recensés. Or, ce chiffre ne cesse d’augmenter, et ce dû à la contamination intense du virus. Mais encore un chien est contaminé par la variole du singe.
Le chien est infectée par le variole du singe
Selon la revue médicale The Lancet, les deux hommes, maîtres de ce chien, ont consulté l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris le 10 juin pour des ulcères anaux, de la fièvre et des maux de tête. Douze jours plus tard, le chien, un lévrier italien, a commencé à présenter les mêmes ulcères. Et ce, après avoir dormi à côté de ses maîtres dans le même lit. En effet, quelques jours avant ses premiers symptômes, le chien a partagé le lit de ses maîtres. Ensuite, le chien a fait un test PCR pour confirmer le diagnostic. Ce chien souffrait bel et bien de la variole du singe, vu que le test est revenu positif.
La communauté scientifique cherche désormais à déterminer si les animaux domestiques, tels que les chiens ou les chats, constituent un facteur de transmission du virus de la variole du singe. En effet, jusqu’à présent les cas enregistrés ne concernaient uniquement les animaux sauvages tels que les rongeurs et les primates.
Les animaux de compagnie risquent l’infection
L’Anses recommande que lorsqu’une personne se voit infecter par le virus de la variole du singe, elle doit éviter tout contact avec son animal de compagnie, par exemple un chien. Le virus peut être transmis par contact direct avec des lésions cutanées. Ou encore des muqueuses d’une personne malade, mais également par des gouttelettes. Que ce soit la salive, les éternuements, ou les postillons.
La contamination peut malheureusement avoir lieu au contact de l’environnement du malade. Dans cette même lancée, il y a donc de fortes chances que les chiens et chats le contractent dû à la literie, les vêtements, la vaisselle et le linge de bain de leurs propriétaires. Il reste donc primordial que les victimes de la variole du singe respectent une distance de sécurité voire même un isolement pendant les trois premières semaines. Ou jusqu’à ce que les dernières croûtes disparaissent de la peau. Cette vigilance semble recommandée par Santé Publique France.