La chute du prix de l’immobilier se ressent de plus en plus ces derniers mois de 2023. Et pour cause, les transactions se font rares à cause de l’inflation.
Chute du prix de l’immobilier 2023: Découvrez les raisons de ce phénomène
La forte inflation a atteint les 6,2 % et cela a eu un impact sur le marché immobilier. En effet, les entreprises sont confrontées à une augmentation de leurs coûts de production. Ainsi, on constate une hausse sur les prix de construction au détriment des acheteurs les plus modestes. De ce fait, une chute du prix de l’immobilier est inévitable en 2023. Pour freiner l’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé son taux directeur à partir de mi–2022. En réaction, les banques ont augmenté leurs taux d’emprunt mais cela a eu un impact négatif sur les projets immobiliers. Cela a entraîné une baisse des ventes, contribuant ainsi à une chute. Les taux de crédit immobilier sont passés d’un plus bas historique de 1 % en janvier 2022 à 2,25 % en novembre 2022.
Les politiques ont des influences sur le marché
Les mesures prises en faveur de la transition écologique devraient également entraîner la chute du prix de l’immobilier en 2023. L’augmentation des coûts financiers pour les producteurs va s’empirer avec la mise en place de régulations plus contraignantes. De plus, le développement des technologies vertes handicape certains. Par exemple, la loi Climat et résilience interdit la mise en location de certains logements énergivores. Cela pourrait entraîner un afflux de biens sur le marché. Et pour cause, un quart des propriétaires-bailleurs envisagent de vendre plutôt que de rénover leurs logements. L’abondance de biens immobiliers va donc entraîner cette baisse. Les futurs investisseurs devront intégrer ces facteurs dans leurs calculs de rentabilité. C’est bien la preuve que l’inflation n’épargne aucun domaine au plus grand désarroi des Français.
L’inflation ralentit en France, mais reste une préoccupation nationale majeure. Aux États-Unis, les prix augmentent moins rapidement. Les coûts des services, à l’exception du loyer, restent stables. Selon Candriam, les prix du loyer, en hausse de 8% l’année dernière, vont baisser progressivement. Cependant, les salaires diminuent en raison d’un taux de démissions en baisse. Ce qui met une pression sur le marché du travail et freine la hausse des salaires.