L’accouchement fait partie de l’un des jours les plus importants dans la vie d’une femme. Pendant ce moment, la crainte et la peur peuvent prendre le dessus. Dans le cas où la pratique de la voie basse est impossible ou non recommandée, les mamans devront subir une césarienne. Pour cette fois, Elise Cordier nous parle d’une méthode d’accouchement sans douleur qui semble être similaire à la césarienne.
L’historique de la césarienne
La césarienne est une intervention chirurgicale réalisée dans le but d’extraire un enfant de l’utérus de sa mère. Pour ce faire, on doit passer à l’ouverture de la paroi abdominale et utérine de la femme. La réalisation de la césarienne a été établie depuis des siècles. Toutefois, c’est Max Sanger qui a créé la suture utérine en 1882. Auparavant, les césariennes étaient des procédures réservées uniquement aux femmes décédés pour pouvoir sauver leur progéniture. Le nom « césarienne » est d’origine du mot latin « caesar » qui signifie « couper » ou encore « inciser ».
Autrefois, il y avait des rumeurs racontant que Jules César était la première personne à être né grâce à la césarienne. Cette allégation est en revanche une fausse idée puisque cette intervention chirurgicale était encore à cette époque destinée aux femmes mortes alors que la mère de Jules César a vécu jusqu’à ces 66 ans. D’après Pline l’Ancien, la première naissance par césarienne remonte à 234 av. J.-C, il s’agit de celle de Scipion l’africain.
La césarienne révolutionnaire d’Elise
Au fil des années, la césarienne n’a toujours pas encore perdu toute sa popularité. En effet, elle est encore très pratiquée. Dernièrement, Elise Cordier ne pouvant pas accoucher par voie basse décide d’essayer une nouvelle méthode d’accouchement sans douleur qui se rapproche de la césarienne basique. À la différence de cette dernière, l’intervention contourne le péritoine qui est la membrane en charge de retenir les organes. D’après les spécialistes, le péritoine serait à l’origine de la douleur intense de la césarienne. Toutefois, il est à noter que la cicatrice se retrouve au même endroit. Heureusement, le docteur responsable de l’accouchement d’ Elise a su comment procéder à la césarienne révolutionnaire.
Elise est très satisfaite, elle affirme : « La douleur est moindre, et c’est plus facile de se relever le soir. J’étais debout 4 heures après, contre 8 heures lors de ma première césarienne.». Autre avantage, elle avait l’impression d’assister à un accouchement en voie basse. En effet, grâce à la gentillesse de l’équipe et du docteur, elle a pu pousser son bébé et voir le père couper le cordon. Elise affirme que c’est dommage que la mise en connaissance de ce type de césarienne ne soit pas très répandue auprès des mamans.