Pour la rentrée des classes, une maitresse a violenté une petite fille de 3 ans, une élève de maternelle dans le XVᵉ arrondissement de Paris. Suite à cet évènement, les parents de cette dernière décident de porter plainte contre l’institutrice pour violences. L’avocate de la famille a dévoilé une vidéo de la scène sur X. De quoi indigner les internautes.
Rentrée des classes : Une maitresse a violenté une petite fille de 3 ans
Depuis le XIXe siècle, la loi sur l’interdiction des châtiments corporels en classe a été mise en place. Cependant, les enseignants ont su se faire respecter avec des oreilles tirées ou des coups de règles sur les doigts. Depuis 1991, une circulaire rappelle que la loi interdit « toutes les formes de violence physique ou verbale, toute attitude humiliante, vexatoire ou dégradante à l’égard des élèves ». Dernièrement, cette loi a été bafouée. Une maitresse de l’école maternelle des Frères-Voisins a notamment violenté une petite fille de 3 ans durant la rentrée des classes. Elle lui aura donné un coup de dos. Cet évènement a eu lieu dans le XVe arrondissement de Paris et c’est l’avocate de la famille qui a divulgué les faits au grand jour.
Pour cela, Maître Vanessa Edberg a partagé une vidéo des faits sur son compte X. La vidéo montre l’enfant en larmes recevant un violent coup. « Ce n’est pas une fessée, car elle l’a frappée au niveau du dos. Ce qu’il s’est passé est extrêmement grave », a confié l’avocate. Un acte d’une rare violence qui a causé un traumatisme au sein de la famille. « À chaque fois que je ferme les yeux, j’entends ses pleurs résonner dans ma tête. Ma fille ne veut plus sortir de la maison. C’était sa première rentrée à l’école de sa vie. C’est une grande blessure psychologique pour elle » déclare le père de la petite fille. D’ailleurs, ce dernier a détaillé comment cette maitresse a violenté sa petite fille de 3 ans durant la rentrée des classes. « Ma fille avait pris un coup avant. C’est pour cela qu’elle était en crise et que la maman présente a décidé de filmer discrètement » avait-il déclaré.
Des excuses envers la famille de la victime
Après ces actes de violence, la petite fille s’est réfugiée dans un coin et a appelé sa mère au secours. Mais la maitresse n’en est pas restée là. Elle décide d’« asperger un produit non identifié sur le visage » de son élève. « Voilà, ça fait du bien, là ? Tu vas voir ! Quand ton papa va revenir, je vais lui dire » balance l’instructrice à sa jeune élève. La mère n’avait pas idée de la violence qu’après avoir visionné la vidéo venant de la mère d’une autre élève.
Par ailleurs, après que cette maitresse a violenté cette petite fille de 3 ans durant la rentrée des classes, elle est en arrêt. Bien évidemment, elle a été remplacée dans sa classe. « Légalement parlant, ce sont des faits extrêmement graves avec les circonstances aggravantes qu’ils ont eu lieu dans un établissement scolaire et sur un mineur de moins de 15 ans », affirme Vanessa Edberg.
« La professeure a déjà reconnu les faits et a présenté ses excuses à la famille. La directrice de l’école et l’inspectrice de circonscription, en présence d’une représentante d’une association relation-école/famille, ont reçu l’institutrice dès le 6 septembre. L’inspectrice a également reçu toute la communauté éducative (parents d’élèves et équipe enseignante) pour favoriser un espace de paroles. La direction académique condamne fermement ces actes inadmissibles », a martelé le rectorat.