Cette aide destinée à certains Français va atteindre les 636 euros pour 2024. Un nouveau montant dû à une revalorisation des aides sociales que Bruno Le Maire avait annoncé en décembre 2023.
Un pouvoir d’achat au plus mal
L’inflation vient de connaitre une baisse, mais c’est loin d’être suffisant pour rehausser le pouvoir d’achat des Français. Heureusement, les aides sociales existent pour porter secours à ceux qui sont dans le besoin. Parmi eux, il y a la prime de Noël, qui a servi à bon nombre de foyers de régler une partie des dépenses pour les fêtes de fin d’année. Il y a aussi la prime de rentrée scolaire qui est venu en aide aux familles avec enfants à charge. Effectivement, c’est une aide qui permet d’acheter de nouveaux vêtements et des fournitures scolaires pour les écoliers, collégiens et lycéens. Pour faire face à l’inflation, l’État opte aussi sur des collaborations avec la grande distribution. Cela a permis de mettre en place plusieurs paniers anti-inflation. Quant à la caisse des allocations familiales (CAF), les montants des aides vont connaitre une hausse en 2024. Il y a même cette aide dont le montant va atteindre 636 euros.
Une aide revalorisée à 636 euros pour 2024
Chaque année, le montant des allocations familiales a droit à une revalorisation et cette année ne fera pas exception. C’est notamment une très bonne nouvelle pour les foyers avec enfants à charge. Cette revalorisation sera effective à partir du mois d’avril 2024. Cela va toucher plusieurs aides à l’exemple du revenu de solidarité active (RSA). Le montant de cette aide va atteindre les 636 euros contre 607 euros en 2024. Cela est capable d’atteindre les 955 euros pour un couple sans enfants à charge. Une revalorisation avec une augmentation de 29 à 43 euros de plus qu’en 2023. Notant que pour bénéficier du RSA, vil est nécessaire de remplir plusieurs conditions d’attribution.
Le revenu de solidarité active, ou RSA est nécessaire aux familles et personnes en situation précaire. Ainsi, cette aide est destinée à ceux qui seraient sans ressources ou avec de faibles revenus. Son montant va dépendre des ressources et de la composition du foyer. Par conséquent, cette aide ne sera pas le même pour tout le monde et le montant de 636 euros reste la référence de base. Elle reste à 607 euros pour une personne seule et sans enfants à charge. C’est le montant avant la revalorisation du mois d’avril 2024.
Comment bénéficier du RSA ?
Les conditions pour être éligible au RSA sont nombreuses. En effet, il y a notamment les conditions d’âge. Vous devez être âgé de plus de 25 ans. Toutefois, si vous êtes enceinte ou que vous avez des enfants à charge, aucune limite d’âge ne s’applique à votre situation. Si vous êtes âgé de 18 à 25 ans, vous devez avoir exercé une activité à temps plein (ou l’équivalent) durant au moins 2 des 3 dernières années précédant la demande. Il s’agit RSA jeune. Puis, il y a aussi les conditions de résidence. Il est donc nécessaire d’habiter en France de manière stable et effective (comprenez : plus de 6 mois par an). De plus, vous devez correspondre à l’un des critères suivants :
- Vous êtes de nationalité française ou vous êtes ressortissant de l’Espace Économique Européen (EEE), vous êtes Suisse tout en vous justifiant d’un droit de séjour,
- Vous êtes ressortissant d’un autre pays et vous séjournez en France de façon régulière depuis au moins 5 ans (quelques exceptions peuvent avoir lieu concernant cette période de 5 ans. En savoir plus).
Les conditions de ressources
Les ressources mensuelles moyennes de votre foyer pendant les 3 mois qui précèdent votre demande ne doivent pas dépasser certains plafonds. Bien évidemment, ils changent selon la situation familiale. Voici les ressources prises en compte pour le calcul de votre montant de RSA :
- Vos revenus d’activité salariée (salaires, primes, heures supplémentaires, indemnité de licenciement, indemnité compensatrice de congés payés, de préavis, etc.) ainsi que ceux d’activité non salariée (si vous êtes artisan ou en profession libérale)
- Vos indemnités journalières si vous êtes en congé maternité, congé paternité, ou encore congé adoption
- vos indemnités journalières de maladie, accident du travail, maladie professionnelle
- Vos allocations chômage (Allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE), Allocation de Sécurisation Professionnelle (ASP))
- Vos pensions (alimentaires par exemple), votre retraite, votre rente et vos allocations journalières d’accompagnement d’une personne en fin de vie
- Les dédommagements que vous percevez si vous êtes considérée comme victime de l’amiante
- Toutes ressources exceptionnelles que vous pouvez percevoir lors de la vente d’une maison, d’un immeuble ou d’un terrain qui vous appartient. Un héritage que vous percevez, ou encore un gain au Lotto entrent également dans cette catégorie.
- Les capitaux que vous avez placés, ainsi que les éventuels dividendes que vous percevez
- Certaines des prestations familiales dont vous bénéficiez (allocations familiales, allocations de soutien familial
- Votre Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
- Votre prime forfaitaire mensuelle pour une reprise d’activité
- Les loyers que vous percevez si vous louez un bien
- La valeur locative d’un logement, local ou terrain non loué