Les théories de la colorimétrie donnent précisément les couleurs qui vont parfaitement à chaque carnation. Quelle couleur vous va le mieux ?
Les théories de la colorimétrie se répandent de plus en plus
Depuis la fin du XIXe siècle, les couleurs font l’objet de théories baptisées colorimétrie. Cette science fait son retour sur TikTok. En effet, le hashtag #colorimétrie culmine à 16,8 millions de vues. Il y a même des influenceurs qui se nomment comme analystes des couleurs. On pense notamment à Magnifisenses (129.000 abonnés). Ce phénomène est né dans les années 1930 à la célèbre école d’art et de design du Bauhaus avec le peintre Johannes Itten. Il s’agit du pionnier de la discipline. Ce professeur d’art structure les tonalités en un cercle chromatique. Ainsi, il ouvre la voie à de nombreux penseurs de la colorimétrie. La discipline dépasse désormais le domaine de l’art pour passer à l’art de vivre.
Pour poursuivre les théories sur la colorimétrie, l’artiste américain Robert Dorr établit son système «Key Color». Selon lui, il existe des carnations aux sous-tons chauds (contenant du jaune, des dorés) et d’autres froids (contenant du bleu, et plus rosé). De cette étude, il conclut que les couleurs ne vont pas à tout le monde. Ensuite, l’Américaine Suzanne Caygill, conseillère en image, développe à son tour ces correspondances de couleurs. Elle sort ses résultats sous la forme de la théorie des quatre saisons. Elle l’a publiée en 1980 dans son manifeste sur l’harmonie des couleurs The Essence of You.
Comment choisir la bonne couleur ?
Il existe une couleur idéale selon chaque carnation d’après les théories de la colorimétrie. Suzanne Caygill établit d’ailleurs quatre grands groupes de tonalités. Les personnes «printemps» auxquelles correspondent des couleurs fraîches. Les «été» correspondent aux tons doux. La palette plus flamboyante va aux «automne». Enfin, le type «hiver» va aux tonalités pâles et contrastées. À la fin du XXe siècle, la méthode des quatre saisons prend fin. Patrick et Judith Halpin l’étoffe avec la méthode directionnelle. Les profils saisonniers s’affinent suivant de nouveaux critères. On accueille désormais la clarté et la brillance. Ainsi, on a 12 nouvelles saisons.
Pour bien choisir sa colorimétrie, il existe deux méthodes. Tout d’abord celui de la feuille blanche. Le principe est de rapprocher une feuille immaculée de son visage. Le but est de comparer sa peau avec. Si elle paraît lumineuse, on est dans la catégorie «hiver» ou «été». Si elle est jaunâtre, bienvenue dans «printemps» et «automne». Ensuite, vous pouvez aussi faire le test avec différentes couleurs de foulards. Sur Tiktok, il y a des filtres comme Armocromia pour faire le test en ligne. Si vous souhaitez aller plus loin, faites appel à un professionnel.