Vous vous exposez à une énorme amende si vous oubliez de déclarer les extensions faites à votre maison pour la taxe foncière. On vous explique tout cela sans cet article.
C’est le moment de la déclaration fiscale !
La déclaration de revenu a commencé sur impot.gouv.fr depuis le 14 avril 2022. Quant aux déclarations physiques, la Direction les a déjà envoyées par courrier. Sachez que pour vous faciliter la tâche, certaines informations y figurent déjà. On pense notamment à votre situation familiale, votre adresse et vos revenus perçus sur l’année précédente. Toutefois, il faut toujours les vérifier pour éviter d’éventuelles erreurs. En effet, ces dernières peuvent vous coûter très cher. Pourtant, beaucoup de particuliers oublient parfois de déclarer les extensions faites à leur maison pour la taxe foncière. Il s’agit d’une véranda, d’un abri pour voitures.
Sachez que vous devez payer une taxe foncière si « si vous êtes propriétaire ou usufruitier d’une propriété bâtie ». Cette information apparaît sur le site officiel service-public.fr. En cas d’oubli, la déclaration peut se corriger. Mais si vous êtes soupçonné de commettre une fraude, l’addition risque d’être salée. En effet, l’amende peut varier de 1 200 € à 6 000 € par mètre carré concerné. Cela peut aller jusqu’à une demande de destruction.
Taxe foncière : Assurez-vous de déclarer les extensions faites à votre maisons
La Direction générale des Finances Publiques usent de moyens très performants pour contrôler les fraudes. En effet, l’administration fiscale a redoublé d’ingéniosité pour vérifier les informations sur chaque déclaration. D’ailleurs, depuis la fin de l’année 2022, il y a une intelligence artificielle qui compare les images aériennes de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) aux déclarations fiscales de construction. De plus, un géomètre est toujours disponible pour dissiper les doutes. C’est pour cela qu’il ne faut pas oublier de déclarer les extensions faites à votre maison pour la taxe foncière. Et s’il vous arrive à l’esprit de frauder, pensez-y à deux fois. D’ailleurs, sachez qu’en cas de contrôle après les travaux, cela va vous coûter cher. En effet, la hausse d’impôt est multipliée par le nombre d’années depuis la fin des travaux. De plus, il y a des intérêts de retard et une majoration de 40 %.