Une récente étude a dévoilé que la détresse psychologique augmente de 30 à 50 % la probabilité de souffrir de Covid long.
Les facteurs qui rendent plus vulnérables au Covid long
Depuis quelque temps, le Covid long est au centre de tous les travaux recherches. Et pour cause, il touche des millions de personnes dans le monde entier. Effectivement, il serait lié à la santé mentale des patients. Une récente étude publiée dans la revue scientifique JAMA Psychiatry, relayée par Slate, vient d’affirmer cette hypothèse. D’après cette étude, les facteurs de stress peuvent être considérés comme des facteurs à l’origine du Covid long. A savoir la fatigue chronique, l’essoufflement qui persistent pendant plusieurs mois ou plusieurs années. Ou encore, les troubles psychologiques après avoir été contaminés par le coronavirus sont liés au stress, à l’anxiété, à la solitude et à la dépression.
Ces chercheurs affirment que : « Ces facteurs de stress peuvent être considérés comme des comorbidités physiques. Comme les antécédents d’hypertension, de diabète, d’hypercholestérolémie, d’asthme et de cancer ». Pour sa part, Andrea Roberts, spécialiste en neuroépidémiologie à l’université Harvard, pense que « les gens ne prennent pas ces troubles aussi sérieusement. Qu’ils pourraient prendre des conditions de santé physique. […] ». Face à la situation, il devient primordial « d’examiner la santé psychologique ». Pourtant, tout cela alerte « plus largement la question de l’importance de l’identification. Et du traitement des problèmes de santé mentale ».
« Sensibiliser davantage le public à l’importance de la santé mentale »
En effet, cette étude a été effectuée sur 3 000 infirmiers atteints du Covid-19, sur une durée de dix-neuf mois. L’étude a dévoilé que les patients souffrants de troubles psychiques présentaient entre 30 % et 50 % un risque de développer un Covid long. Siwen Wang, coautrice de l’étude, a indiqué : « Nous avons été surpris de constater à quel point la détresse psychologique avant une infection par le Covid-19 était associée à un risque accru d’affections post-Covid ».
Le lien entre ces troubles psychiques, les facteurs et ces symptômes du Covid long nécessite d’autres études plus approfondies. Cependant, pour Andrea Roberts « ces résultats renforcent la nécessité de sensibiliser davantage le public à l’importance de la santé mentale. Et d’offrir des soins aux personnes qui en ont besoin »,