Un propriétaire squatte son propre appartement dès que son locataire n’arrive plus à payer son loyer. Il s’est introduit de force et décide d’être en collocation avec son locataire.
Le septuagénaire prend les choses en main
Il arrive fréquemment que les propriétaires font face à des mauvais payeurs. Cependant, chacun à sa technique pour faire face à ce genre de situation. À Quimper, un propriétaire squatte son propre appartement après que son locataire n’a plus payé le loyer. Le 31 octobre dernier, le septuagénaire décide d’entrer en force dans l’appartement qu’il louait à un jeune homme de 24 ans.
L’histoire a commencé il y a trois ans de cela ou ce propriétaire loue son studio de 20 m² au jeune diplômé. Le paiement du loyer, le propriétaire, a commencé à se tarder à partir du printemps 2023. Pour régler la situation, le septuagénaire va à l’encontre de son locataire afin d’entamer une discussion. Mais dès son arrivée, il constate que son appartement était dans un état déplorable. Face à cette situation, il décide d’envoyer des mises en demeure qui sont restées sans réponse. En même temps, le propriétaire lance des démarches légales en se tournant vers un huissier.
Le propriétaire squatte son propre appartement suite à des loyers impayés
Les démarches légales que le propriétaire avait lancées n’a pas eu les effets escomptés. Ainsi, il décide de s’introduire dans le logement. À première vue, le propriétaire squatte son propre appartement. Une initiative qu’il avait trouvée sur internet. Il s’agit de rester dans l’appartement durant 48 heures pour revendiquer le statut de squatteur. De cette manière, son expulsion reste très complexe. Depuis, une cohabitation incongrue qui ressemblait de près à une « cellule de prison ». Toutefois, cette situation n’a pas donné lieu à un conflit entre le propriétaire et le locataire. D’ailleurs, il le voit toujours comme un gentil garçon. Après une semaine de cohabitation, le jeune homme choisit enfin de quitter l’appartement. Âpres que ce propriétaire squatte son propre appartement et expulsé son locataire, il est bien déterminé à le remettre à neuf. Après les travaux de rénovation, le propriétaire veut remettre son bien en location tout en restant sur le qui-vive en cas de non-versement des loyers…
Comment réagir face à des mauvais payeurs ?
L’une des situations les plus graves dans la vie d’un bailleur, c’est de faire face à un mauvais payeur. Effectivement, le propriétaire risque de se retrouver face à des impayés. Il existe tout de même des conseils pour faire face à ce genre de situation. Vraisemblablement, il est important d’agir dès le premier impayé de loyer ou de charges. Cela ne signifie pas pour autant que vous alliez lancer une procédure judiciaire. Il peut s’agit tout simplement d’un petit souci exceptionnel et temporaire. Il faut immédiatement contacter son locataire pour connaître la raison de ce retard de paiement. À vous de juger si la situation va perdurer ou pas.
Pour faire face à ce genre de situation, vous pouvez aussi vous tourner vers votre assurance loyers impayés ou vers la caution. Ceux qui sont souscrits à ce genre d’assurance peut monter rapidement un dossier. Vous pouvez aussi vous tourner vers la personne qui s’est porté garant de votre locataire. Il sera en mesure de payer le loyer en retards. Si votre locataire bénéficie de l’aide au logement, contacter en premier la Caisse d’allocations familiales (CAF). Vous allez demander à ce que le versement de l’APL, vous êtes directement adressée.
Loyers impayés : lancer une procédure d’expulsion
En cas d’impayés, vous pouvez aussi résilier le bail. Pour cette méthode, il faut un contrat de location bien conçu avec une clause résolutoire. En effet, ce dernier permet au bailleur de résilier le bail unilatéralement. Mais avant toute chose, un commandement de payer doit être envoyé au locataire. Si le paiement n’est pas fait après deux mois, vous avez le droit d’aller devant le tribunal.
Si votre bail ne contient pas de clause résolutoire, le mieux serait de faire appel à un huissier. Ce dernier pourra entamer la résiliation du bail et l’expulsion. Notant tout de même que les expulsions n’ont pas lieu d’être durant l’hiver, c’est-à-dire pendant la trêve hivernale qui dure 5 mois (du 1ᵉʳ novembre au 31 mars). Malgré cette situation, vous pouvez continuer la procédure d’expulsion. En même temps, le propriétaire a le droit de demande un remboursement de la dette constituée par les loyers impayés ou les charges impayées. Il existe des locataires qui ont de réels problèmes financiers. Or d’autre (ou leurs garants) ont les moyens de rembourser leur dette. Par conséquent, il est nécessaire d’entamer cette procédure.