SCI : impôt sur le revenu ou sur les sociétés : quelle fiscalité associée choisir ?

Pour la gestion de ses biens, plusieurs personnes choisissent la fiscalité associée. Comment choisir entre l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur les sociétés (IS).

Fiscalité associé : la SCI et l’IR

Une SCI est une manière de gérer un patrimoine immobilier ou pour les projets immobiliers professionnels. En effet, cela peut être la construction ou l’acquisition d’ensemble immobiliers. Cependant, c’est l’impôt sur le revenu qui n’est la plus répandue. En tant qu’associé, vous serez imposé sur les revenus tirés de l’exercice social. Elle sera proportionnellement à votre apport dans le capital. La SCI peut etre associé à l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur les sociétés (IS). Cette fiscalité associée à lR est soumise à plusieurs avantages :

• Déduire une partie du déficit : soit un déficit de 10 700 €, qui viendra ainsi en réduction de votre impôt sur le revenu global.
• Déduire certaines charges énumérées par la loi.
• Obtenir une exonération totale de plus-value de cession
• Tenir une comptabilité simplifiée, c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à un expert-comptable.

Cependant, ce choix présente notamment aussi plusieurs inconvénients. Il est donc impossible de déduire la totalité des charges qui pèsent sur l’acquisition et la gestion du bien immobilier. De plus, si les bénéfices perçus sont importants, ils seront imposés à une tranche marginale élevée.

La SCI soumise à l’IS

Il y a la SCI soumise à l’IS qui est une fiscalité associée. Effectivement, cette fois les résultats sont imposés au titre de l’impôt sur les sociétés à hauteur de 25% ou 15% sur les bénéfices inférieurs à 38 120 euros. Notant que ce taux d’impôt est valable pour les SCI familiale que pour les SCI professionnelles. Toutefois, comme le SCI soumis a l’IR, celui de l’IS détient aussi des avantages. Voici ce que vous pouvez en tirer :

• Amortir les immeubles inscrits à l’actif
• Déduire certains frais quand la SCI est à l’IR, comme les droits d’enregistrement et les frais de notaire…
• Choisir de soumettre vos dividendes au prélèvement forfaitaire obligatoire soit la fameuse flat tax de 30%.
• Déduire la rémunération du gérant de la SCI du résultat.
• Reporter le déficit de la SCI d’une année sur l’autre et réduire la base d’imposition.

Malheureusement, ce type de fiscalité associé présente aussi plusieurs incommodités. Ainsi, il y a :

• La double imposition
• La taxation de la cession d’un immeuble, qui vient augmenter le résultat imposable.
• La tenue d’une comptabilité rigoureuse

Par conséquent, c’est à vous de choisir le type de fiscalité qui vous convient le mieux.