Les compléments alimentaires sont très présents en France, mais ils sont à l’origine d’une hausse du risque d’AVC. Ils ont le vent à la poupe ces dernières années. Ces compléments alimentaires sont très plébiscités pour des effets amincissants, anti-stress, revitalisants. La plupart d’entre eux semblent être dangereux pour la santé.
Une denrée nécessaire
Les compléments alimentaires constituent une denrée alimentaire, c’est-à-dire une source concentrée de nutriments ou d’autres substances. Ils ont par ailleurs un effet nutritionnel ou physiologique, seul ou combiné. L’objectif de la micronutrition est de compléter le régime alimentaire normal dont les apports nutritionnels peuvent varier.
Les compléments alimentaires sont rattachés au code de la consommation et subissent des contrôles stricts de la DGCCRF. Notant qu’il en est de même pour l’ensemble des produits nutritionnels. Ces produits sont destinés à être pris par voie orale. Il est donc possible de les retrouver sous forme de gélules, capsules, comprimés, poudre ou sous forme liquide. L’un d’entre eux vient de faire l’objet d’une étude et il s’agit de celui à base d’huile de poisson.
Vraisemblablement, ce complément alimentaire peut causer une hausse du risque d’AVC chez les personnes sans problème cardiovasculaire. Plus d’un tiers des interrogés en prenaient régulièrement ces capsules ou en comprimés pour améliorer notamment leur santé cardiovasculaire. Mais après un test assez avancé, ce complément alimentaire a un effet contraire que ceux annoncés. Une grande partie des personnes qui l’on consommés sou l’étude ont été victimes d’une insuffisance cardiaque, un AVC et d’autres d’une crise cardiaque. À première vue, c’est le complément alimentaire qui serait à l’origine d’une hausse du risque d’AVC.
Un complément alimentaire est à l’origine d’une hausse du risque d’AVC
« Pour les personnes n’ayant aucune maladie cardiovasculaire connue au début de la période de surveillance, la consommation régulière de suppléments d’huile de poisson était associée à un risque accru de 13 % de développer une fibrillation auriculaire et à un risque accru de 5 % d’avoir un accident vasculaire cérébral », conclut cette étude. D’ailleurs, les femmes et les non-fumeurs seraient les plus touchés par cette hausse du risque d’AVC après la consommation d’un complément alimentaire.
Néanmoins, durant l’étude, il y a des participants qui ont bénéficié des bienfaits de l’huile de poisson. Il y a eu une baisse de 15 % du risque d’aggravation de la fibrillation auriculaire vers la crise cardiaque. Ce sont les hommes et les personnes âgées qui profitent le plus de cet effet protecteur. « L’utilisation régulière de suppléments d’huile de poisson pourrait jouer différents rôles dans la progression des maladies cardiovasculaires, d’autres études sont nécessaires pour déterminer les mécanismes précis du développement et du pronostic des maladies cardiovasculaires en cas de consommation régulière de suppléments d’huile de poisson », affirme les chercheurs.