Salaire des enseignants : « Ils ne devraient plus avoir à payer pour travailler », déclare la CFDT

Salaire des enseignants : « Ils ne devraient plus avoir à payer pour travailler », déclare la CFDT

Trois semaines après la rentrée scolaire, rien ne va plus auprès des enseignants. Les deux fédérations de l’enseignement public et privé de la CFDT décident de pointer du doigt certains aspects de leur travail.

CFDT lance l’alerte sur le salaire des enseignants : des revendications pour une juste rémunération

Le salaire des enseignants, au cœur de la CFDT ! La rentrée 2024 en voie de terminer, le syndicat dénonce néanmoins cette année encore les inégalités salariales qui traversent le corps enseignant. Alors que ces derniers voient leurs tâches se multiplier et s’alourdir. Cela pour permettre la généralisation des évaluations nationales du CP au CM2, les finances, elles, ne suivent pas. Des données que la CFDT appelle désormais plus que jamais à soulever. Elle exige de revaloriser les salaires. Ainsi que de simplifier les enveloppes dont disposent pour rembourser les enseignants les frais qu’ils ont dû avancer pour leur travail.

Le syndicat est particulièrement préoccupé par le fardeau de travail supplémentaire. Lors d’une conférence de presse le 20 septembre, Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la CFDT Éducation, a déclaré que cela doit devrait être payé. Les enseignants sont de plus en plus pressés de corriger les tests en plus de leurs tâches quotidiennes. Mais leurs augmentations souvent insatisfaisantes ne sont toujours pas liées aux indemnités de déplacement, qui de surcroît sont souvent de leur poche. Ce que la CFDT dit, c’est que les enseignants gagnent ce qu’ils sont obligés de faire.

Des dépenses de plus en plus lourdes : CFDT réclame une revalorisation des indemnités

Non seulement le salaire de base des enseignants de la CFDT, mais aussi l’ensemble des frais supportés par ceux qui exercent ce métier. Que ce soit des trajets non remboursés comme il se doit. Ou des coûts personnels pour les activités pédagogiques, les enseignants ne peuvent plus suivre. En effet, en juin 2023, Camille, une maîtresse, avouait avec des larmes dans ses yeux. Qu’avec une enveloppe de 150 euros pour l’année, elle devait couvrir bien plus que prévu. Comme des ateliers pour les fêtes ou des activités éducatives, ce ce qui l’oblige bien souvent à payer de sa poche. Une situation que la CFDT dénonce à juste titre.

La CFDT tirera de nouveau la sonnette d’alarme sur les salaires. San soublier aussi sur la nécessité de créer un mécanisme simple et efficace pour le remboursement des frais. « La Fep-CFDT appelle à une augmentation significative des indemnités kilométriques. Et à une prise en charge immédiate, intégrale et rapide de toutes dépenses à la charge des enseignants. Il faut à présent s’intéresser aux grilles indiciaires. Aussi aux indemnités socles pour une véritable reconnaissance salariale » déclare encore Laurent Lamberdière. Car désormais, il ne s’agit plus de salaire. Mais de tout ce qui peut accompagner pour une véritable reconnaissance du travail et des sacrifices.

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