Chaque mois, le RSA vient en aide à bon nombre de personnes pour pouvoir vivre décemment. Un sujet qui est au centre de la discussion en cette période électorale. Emmanuel Macron veut absolument changer les conditions pour les bénéficiaires de cette aide.
Un changement au niveau du RSA
Durant cette course à la présidence, plusieurs sujets d’économie sont débattus. Il y a les mesures qui touchent la retraite qui n’est mise en question que tous les cinq ans. Les sujets du RSA sont aussi tout le temps remise en question. Notant que bon nombre de Français reçoivent cette aide depuis des années. Pour rappel, c’est une aide destinée aux plus démunies, ou aux personnes qui sont à la recherche d’emploi.
Effectivement, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse veulent apporter des changements sur les conditions d’obtention de cette aide. En échange du RSA, il va falloir faire 15 ou 20 heures de travail ou d’insertion hebdomadaires. Une idée qui est loin de faire l’unanimité. L’idée est de faire un accompagnement des personnes dans leur insertion professionnelle. Néanmoins, la Drees a déclaré que ces nouvelles mesures vont être difficiles à mettre en place. De plus, ça va aussi avoir des conséquences morales sur les bénéficiaires de cette aide. Précisons tout de même que le préambule de la Constitution de 1946 prévoit que « tout être humain qui, en raison de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence » est portée à notre connaissance.
Un projet très ambigu
En 2020, pas moins de 2 millions de foyers ont eu droit au RSA. Pourtant, 16 % de ce chiffre total sont des personnes qui ont un travail. Quant aux 10 %, ils avaient un emploi salarié. Les sans-emploi qui bénéficient de cette aide doivent en effet chercher du travail. C’est ce qui est écrit dans l’article L262-28 du code de l’action sociale et des familles. « Le bénéficiaire du revenu de solidarité active est tenu, lorsqu’il est sans emploi ou ne tire de l’exercice d’une activité professionnelle que des revenus inférieurs à une limite fixée par décret, de rechercher un emploi, d’entreprendre les démarches nécessaires à la création de sa propre activité ou d’entreprendre les actions nécessaires à une meilleure insertion sociale ou professionnelle », indique ainsi cet article.
Vraisemblablement, certains bénéficiaires du RSA ne peuvent pas effectuer cette insertion de 15 à 20 heures hebdomadaires. D’après la Drees, 21 % des allocataires sont en mauvais état de santé. Pas moins de 43 % sont atteint de maladies chroniques. 38 % se disent être limités pour effectuer un travail. Le moins que l’on peut dire, ce changement va vraiment être difficile à mettre en place.