RSA et travail obligatoire : la nouvelle réforme oppose et provoque une polémique

La condition c’est de réaliser 15 à 20 heures de travail obligatoire par semaine pour recevoir le montant selon cette réforme du RSA. La population n’approuve pas du tout cette décision. 

RSA et travail obligatoire : quelles sont les conditions de cette réforme ?

Pour mener à bien sa lutte contre le chômage en France, le gouvernement a mis en place un objectif précis : le plein emploi. D’ailleurs, le président Emmanuel Macron a abordé le sujet à différentes reprises. En plus de celui-ci, une tout autre réforme du RSA s’ensuit. De ce fait, pour pouvoir percevoir votre RSA, il est primordial d’effectuer 15 à 20 heures de travail obligatoire. Si ce n’est pas le cas, alors le bénéficiaire ne touchera pas le montant qui lui est dû. Par conséquent, près d’une dizaine de départements procèdera à l’expérimentation de cette mesure. Elle sera généralisée d’ici l’année 2024. Si vous ne consentez pas à respecter la condition établie, alors le gouvernement vous retirera la prestation.

D’après la Cour des comptes, une majeure partie des bénéficiaires du RSA ne sont pas assez motivés pour faire un travail obligatoire. Il se peut donc qu’il y ait un manque d’accompagnement. Rappelons qu’en 2008, un échec des ambitions a été affiché lors de la création du RSA. Près de 7 ans après qu’il ait été mis en pratique par le gouvernement, un individu sur trois a trouvé du travail. Pourtant, les personnes ayant signé le Contrat d’Engagement Réciproque ne représentent que la moitié des allocataires de cette aide. Désormais, le gouvernement souhaite que le RSA adopte le même principe que le Contrat d’engagement des Jeunes ou CEJ. Le but étant de motiver les individus à réellement trouver un emploi.

Quels sont les premiers départements d’expérimentation ?

Comme il a été dit, la réforme sera expérimentée dans dix territoires pilotes. Pour chacun d’entre eux, le gouvernement accordera un temps de diagnostic-orientation aux bénéficiaires du RSA. Qu’en est-il du suivi ? Eh bien, un personnel d’encadrement en sera responsable. Pour ce faire, il se servira d’un logiciel commun. Dans ces départements, le travail obligatoire sera en vigueur dans le cadre de la réforme du RSA. 

 Notons que pour cette expérimentation, deux facteurs seront pris en compte : le profil des allocataires et les contextes sociaux. C’est à partir d’eux que sera défini le volume horaire de travail obligatoire de chaque bénéficiaire du RSA.. Les sanctions seront, elles aussi, définies par ces deux facteurs en cas de manquement aux obligations. Ceux qui sont pressentis pour cette expérimentation sont : les Alpes-Maritimes, La Somme et peut-être le Nord. Les présidents de départements semblent convaincus par cette réforme du RSA.  Néanmoins, il ne reste plus qu’à voir comment va-t-elle progresser à partir de cet automne.

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