Les fraudes aux prestations sociales se font de plus en plus dernièrement. Bien évidemment, l’État mène leurs enquêtes et punit ceux qui sont coupables. Ces phénomènes sont des réels dangers pour l’Etat. Néanmoins, ils sont bien rares par rapport aux évasions fiscales. Un couple vient de se faire épingler pour fraude au RSA.
Les fraudes au RSA
Une fraude au RSA n’est pas seulement de faire de fausses déclarations auprès de la CAF (la caisse d’allocations familiales). Il se peut que ça soit aussi d’omissions ou encore d’erreurs de la part des administrés. Si les omissions sont volontaires, c’est une fraude. Mais les affaires de fraude sont minimes par rapport aux évasions fiscales, à l’exemple de l’affaire McKinsey. En effet, cette entreprise n’a pas payé d’impôt depuis 10 ans, dont la valeur s’élève à 300 millions d’euros en 2020. Bien évidemment, cette situation est un grand manque à gagner pour les finances de l’État. Ce chiffre est bien plus juteux que celui des 20 000 euros de l’escroquerie, volontaire ou non, de ce couple au RSA. Ces fraudes sont mises en avant en ce temps d’élections présidentielles. Choses que les candidats peuvent tous endiguer.
Une réforme qui ne fait pas l’unanimité
Très récemment, le gouvernement avait annoncé une réforme sur le revenu de solidarité active. C’est la seule façon d’éviter au minimum la fraude au RSA. D’ailleurs, Christophe Castaner défendait la proposition d’Emmanuel Macron devant Apolline de Malherbe sur BFMTV. Cette dernière voit en cette réforme une pénalisation des potentiels allocataires de cette aide sociale. Ainsi, le but de cette réforme est de mettre en avant l’insertion et d’atteindre l’objectif du plein emploi en France.
Concernant le couple qui a perçu 20 000 euros après une fraude au RSA, il vient du Pas-de-Calais et a eu droit à cette somme de 2017 à 2019. Ils vont être contraints de le rembourser. Pour mettre en place cette arnaque, ils ont déclaré qu’ils vivaient séparément, pourtant, ce n’était pas le cas. Les prestations sociales des personnes seules sont plus importantes par rapport aux personnes en couple. La seule manière de les contrôler est de faire attention aux déclarations des allocataires.