RSA, AAH, ASS… Les bénéficiaires des minimas sociaux restent (très) pauvres au fil des années ?
Au fil du temps, les bénéficiaires des minimas sociaux restent pauvres. Mais à quoi est due cette situation ?
Une étude qui apporte sa lumière sur le niveau de vie
Une grande partie des Français sont devenus allocataires de plusieurs aides comme le minimum vieillesse, RSA, ASS. En effet, pour accéder à ces aides, il faut suivre certains conditions d’éligibilités. Grace à ces derniers les organismes mettent en place la liste des bénéficiaires des aides financiers venant du gouvernement. La plupart du temps, ils sont versé une seule fois par mois ou une fois sur une année selon les aides. Cependant les bénéficiaires des minimas sociaux restent pauvres d’après une étude de la Drees.
Le résultat de cette dernière affirme que le niveau de vie moyen de ces allocataires de minima sociaux plafonne aux alentours de 1000 euros. Or le revenu médian de l’ensemble de la population française (allocataires inclus) était à 1770 € par personne sur un mois. Toutefois, ce chiffre était seulement à hauteur de 940 € pour les allocataires des minimas sociaux. Suite à cette étude, il est clair que deux allocataires sur trois vivent sous le seuil de pauvreté. Ils ont donc un niveau de vie vraiment bas car c’est rare qu’ils atteignent les 1000 euros par mois. Ces informations ont été dévoilé ce vendredi dernier par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
Les bénéficiaires des minimas sociaux restent pauvres
Ce résultat avait été étudié de près par la Drees. Effectivement, d’après cette dernière, ces chiffres n’ont connu aucune amélioration au fil des années. Vue que ces données datent de 2018 et restent désespérément stables au moins depuis 2012. Notant que le seuil de pauvreté est de 60% du revenu médian d’une population. Ainsi, en 2018, ce chiffre est de 1063 € par mois. Ce résultat d’étude a montré que pas moins de 15% de la population totale vit sous le seuil de pauvreté. Voilà pourquoi, plusieurs bénéficiaires des minimas sociaux restent pauvres.