Les retraites vont subir une revalorisation de 4 %. L’augmentation se fera de manière rétroactive. Mais qui fait vraiment partie des personnes concernées par cette revalorisation ? Que dire de la hausse des retraites complémentaires, et en particulier de l’Agirc-Arrco? Une retraite qui concerne 13 millions d’anciens salariés du secteur privé.
Une augmentation pourrait-elle encore avoir lieu ?
La réponse est oui. Mais pas avant le 1er novembre 2022, et ce, comme le font remarquer nos confrères. Cette date correspond à celle fixée par l’accord national interprofessionnel signé le 10 mai 2019. Les représentants des partenaires sociaux réunis au cœur de l’Agirc-Arrco devront alors se retrouver le 6 octobre pour prendre leur décision finale. Contrairement aux retraites de base, cette hausse des retraites complémentaires ne pourra pas avoir d’effet rétroactif. Et c’est confirmé par l’accord national interprofessionnel.
Selon plusieurs médias qualifiés dans ce secteur, une revalorisation des retraites complémentaires de seulement 2,9 % pourrait avoir lieu. Et ce, alors que la détermination des pensions Agirc- Arrco doit respecter des règles très précises. Il faudra désormais attendre les taux officiels de l’inflation sur le mois de juillet, rendus publics fin août ou début septembre.
Pas de hausse prévue pour les retraites complémentaires
Comme le rappelle La Dépêche du Midi, si la revalorisation des retraites de base fait bel et bien partie du dispositif adopté, le doute planait encore sur les retraites complémentaires comme la stratégie de l’Agirc-Arrco. Ainsi, la hausse n’aura pas lieu pour les retraites complémentaires. Ou du moins, pas encore pour cet été. Ces dernières ne relèvent pas de la loi, mais au contraire sont déterminées par les partenaires sociaux. Tels que Medef, CGPME et U2P pour les entreprises. Ainsi que la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO pour les salariés. D’après Planète, de son côté, FO ou Force Ouvrière, considère que l’Agirc-Arrco disposait déjà des ressources nécessaires pour augmenter les pensions cet été, selon Planète.
Michel Beaugas, chargé des retraites chez FO, a alors fait des révélations à nos confrères du Parisien. Il a indiqué que l’enjeu de la hausse ne se limitait pas seulement aux méthodes de calcul évoquées. « Le patronat – qui siège dans ces instances au même titre que les syndicats – n’a qu’une crainte : que le signal envoyé par ce type de hausse déclenche des revendications en chaîne portées par les syndicats dans les entreprises pour négocier ».