La hausse de l’âge minimum de départ à la retraite est actée. Qu’on le veuille ou non, il faut accepter les mesures annoncées par le gouvernement.
Retraites : Les détails sur la hausse de l’âge minimum
La hausse de l’âge minimum de départ à la retraite est maintenant actée. Il passe de 62 à 64 ans. Cette disposition s’appliquera également aux 19 % de l’ensemble des fonctionnaires qui bénéficient d’un départ anticipé. Pour information, l’âge actuel s’élève à 57 ans. C’est notamment le cas des aides-soignants. Ainsi, ces derniers devront donc attendre 59 ans pour partir à la retraite. De l’autre côté, la durée minimale de travail exigée pour pouvoir quitter un poste classé en catégorie active ne changera pas. En effet, elle restera à 17 ans pour les policiers non sédentaires et à 27 ans pour les pompiers. De plus, l’âge de départ sans décote pour ces « catégories actives » sera toujours à 62 ans.
Face à cette hausse de l’âge minimum de départ à la retraite, il y a des mesures supplémentaires. Ainsi, ceux qui ont exercé plusieurs métiers classés en catégorie active peuvent cumuler les durées. Parmi ces nouvelles mesures se trouve une déjà connue, à savoir la possibilité de cumuler les durées d’activité. Par exemple, un policier sédentaire peut bénéficier d’un départ anticipé. Pour le cas d’un contractuel, en devenant fonctionnaire, il peut compter sur ses années de non titulaire. « Une mesure avantageuse pour les aides-soignants », indique le dossier de presse. Mais sachez que si un agent reste contractuel tout au long de sa carrière, il ne pourra pas compter ses services actifs.
Le gouvernement modifie le mécanisme
Le gouvernement ne modifiera pas la mise à la retraite d’office en cas d’invalidité. Et ce même si la personne ne peut pas toucher une pension à taux plein. Dans le secteur privé, la retraite n’est versée qu’au moment où on peut calculer le taux plein. Les agents de l’État, des collectivités locales et des hôpitaux bénéficieront désormais d’un mécanisme de retraite progressive modifié. Cela leur permettra de réduire leur temps de travail à la fin de leur carrière. Et ils ne subiront pas de lourdes pertes de salaire. Ainsi, ils garderont leur niveau de pouvoir d’achat. En plus, il faut une justification de l’employeur s’il refuse l’accès à la retraite progressive. Pour information, désormais, l’âge de départ à la retraite progressive est de 62 ans. Les fonctionnaires peuvent prolonger leur carrière jusqu’à 70 ans.