Pour ceux qui souhaitent avoir un aperçu de la vie après une carrière bien remplie, la retraite progressive peut être une option attrayante. Ce dispositif permet aux salariés de travailler à temps partiel. Et ils peuvent aussi bénéficier d’une partie de leurs prestations de retraite (de base et complémentaires). Selon le site du Service public, la retraite progressive permet de continuer à cotiser tout en réduisant le temps de travail. Cependant, il est important de connaître les pièges à éviter pour en bénéficier pleinement.
Conditions d’éligibilité à la retraite progressive
Quelques conditions sont à respecter pour bénéficier de la retraite progressive. Les salariés âgés d’au moins 60 ans, ayant cotisé au moins 150 trimestres d’assurance vieillesse y ont droit. Selon le Service public, il est possible de demander la retraite progressive deux ans avant l’âge minimum légal de départ à la retraite. Par exemple, les personnes nées à partir du 1er janvier 1968 peuvent bénéficier de la retraite progressive dès l’âge de 62 ans. Ensuite, il est nécessaire d’exercer une activité salariée à temps partiel représentant entre 40 % et 80 % d’un temps complet. Ne pas respecter ces critères peut entraîner le refus de la demande. En cas de doute, il est recommandé de consulter sa caisse de retraite. En outre, il existe des pièges à éviter si vous voulez bien profiter de la retraite progressive.
La première est de ne pas penser aux conséquences fiscales de cette retraite. Avant de choisir la retraite progressive, il est essentiel de se renseigner sur les conséquences fiscales qui peuvent en découler. Selon le site Adiu, les pensions de retraite perçues dans le cadre de la retraite progressive sont soumises à l’impôt sur le revenu. Cela comme si vous étiez totalement à la retraite. Donc, vous devez bien vérifier que cette nouvelle situation est avantageuse pour vous. Pour cela, faites une simulation de votre impôt sur le revenu avant de décider. De plus, vous devrez continuer à payer des cotisations sociales sur vos revenus.
Retraite progressive : Les autres pièges à éviter
L’un des pièges à éviter lors de la retraite progressive est la négligence du calcul de la pension de retraite. En effet, vous devez savoir combien vous allez recevoir pendant cette période. Cette pension est une fraction de la pension totale à laquelle vous auriez eu droit si vous aviez choisi l’arrêt total d’activité. Cette fraction dépend du temps de travail effectué pendant la période de retraite progressive et du nombre de trimestres cotisés. Il est essentiel de noter que plus le temps de travail est réduit, moins la pension de retraite sera élevée. En plus, après cette période, votre pension de retraite sera recalculée en tenant compte des trimestres supplémentaires cotisés pendant cette période. Donc, il est possible que les trimestres supplémentaires ne suffisent pas à compenser la perte de revenus.
Enfin, il faut toujours effectuer les démarches administratives à temps. La période de retraite progressive se termine normalement à l’âge légal de départ à la retraite. Toutefois, elle peut être prolongée. Il est important de faire une demande de liquidation définitive de la pension au moins quatre mois avant cette date. Il faudra aussi vérifier les conditions d’accès à la retraite complémentaire.