Retraite : est-il possible de perdre 800 euros de pension avec la CSG du Nouveau Front populaire ?

La réforme CSG du nouveau Front Populaire fait débat actuellement. Ce sujet est sur toutes les lèvres depuis ce fameux le débat. Il opposait le Premier ministre à Jordan Bardella (RN) et Olivier Faure (NFP) sur France 2.

Gabriel Attal annonce un simulateur

Alors quel sera le montant retraite si le Nouveau Front populaire gagne les élections législatives ? En effet, c’est la question que Gabriel Attal répond grâce un simulateur lancé le 27 juin. Chose annoncée lors du débat qui opposait le Premier ministre à Jordan Bardella (RN) et Olivier Faure (NFP) sur France 2. « Vous mettez le montant de votre retraite. Puis vous voyez de combien votre CSG va augmenter et combien ça vous fera en moins de retraite », avait déclaré le premier ministre.

« La CSG ou contribution sociale généralisée se définit, selon, comme « un prélèvement social affecté au financement de la protection sociale qui est prélevé sur les revenus d’activité, les revenus de remplacement (pension retraite, allocation chômage, par exemple), les revenus du patrimoine et les revenus de placements » pouvait-on lire sur vie-publique.fr. D’ailleurs, son taux change selon le type de revenu et la situation de l’intéressé. Ainsi, le simulateur évoqué par Gabriel Attal fait partie à l’initiative du parti présidentiel. Il a été mis en place sur la CSG progressive proposée par un amendement déposé par des députés de la NUPES ».

Des données fiables ?

La CSG progressive repose sur 7 taux différents . Après avoir inscrit le montant de sa retraite dans le simulateur, l’utilisateur voit la somme qu’il recevrait « avec une majorité de députés NUPES/NFP » . Par ailleurs, il y aura aussi le montant, en euros, de retraite perdue chaque année. Malheureusement, ce simulateur de Gabriel Attal fait face a des incohérences. « Actuellement le taux de CSG sur les pensions de retraite dépend de trois éléments. Le lieu de résidence, le nombre de parts fiscales et le revenu fiscal de référence de la personne », affirme Pascal Caillaud, chargé de recherche CNRS en droit social auprès de notre partenaire Les Surligneurs.

« Dès lors que le simulateur de Renaissance ne pose qu’une question (la pension mensuelle nette), il ne peut être exact », ajoute-t-il. En plus, il y avait aussi des résultats anormalement différents ont été relevés. Ce problème, qui a notamment été mis en évidence par Manuel Bompard sur X.

Ce phénomène s’explique par la façon dont le site a été pensé. D’ailleurs, les concepteurs du simulateur sont partis du principe que le barème progressif de la CSG. Il est proposé dans l’amendement de 2023. Elle fonctionne par seuils et non par tranches. Une erreur qui s’explique notamment par le fait que le système actuel est sous une logique de seuils. « Quelle mauvaise foi. Évidemment que mon amendement introduit une logique de progressivité avec des tranches. Comme pour l’impôt sur le revenu. C’est ce qui explique pourquoi le simulateur fournit des montants délirants ! », a martelé Jérôme Guedj, un des auteurs de l’amendement. Si une réforme de la CSG progressive apparaît bien dans le programme du Nouveau Front populaire, il n’y a pas encore de chiffrage.

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