La pension aide les personnes dans cette situation difficile. Même si les primes augmentent, l’inflation aussi augmente. Alors, les primes et différentes aides du gouvernement ne suffisent pas face à cela. La pension est comme une bouée de sauvetage pour certaines personnes. Mais les pensions contiennent une anomalie des calculs.
Anomalie dans les calculs des pensions : quelle est l’anomalie ?
Ce rapport concerne l’année 2021. Et cette année encore, des dysfonctionnements évidents sont pointés du doigt, comme nous le révèlent nos confrères du Parisien. Une fois sur sept, l’étape de la liquidation est erronée. Or, cette étape est importante. Parce qu’il s’agit du moment où le calcul permettant d’établir le montant dont va bénéficier chaque retraité tout au long de sa vie est fait. La Cour des comptes veut toutefois mettre en évidence une amélioration concernant ces erreurs : « Une nouvelle retraite sur sept liquidée comporte au moins une erreur de portée financière ». Or, un an plus tôt, un dossier de retraite sur six contenait une erreur financière. Les erreurs sont donc fréquentes, certes, mais moins.
L’impact de ces erreurs concerne toujours, en grande majorité, les retraités. Une nouvelle, c’est moins fréquent, mais cela reste important. « La fréquence des erreurs de portée financière en faveur ou au détriment des assurés se réduit significativement, mais continue de présenter un niveau élevé ». En effet, ce sont trois assurés sur quatre qui sont pénalisés.
D’où viennent l’erreur dans les calculs ?
Cela peut s’expliquer de différentes manières. Déclarations erronées de la part des employeurs, le nombre de trimestre qui est mal pris en compte. Le montant de ces erreurs a été estimé par la Cour des comptes. Il est de 70 millions d’euros sur les 5.8 milliards d’euros de prestations attribuées en 2021. Quand on met ces deux sommes en perspective, cela semble négligeable. Mais c’est pourtant une somme colossale. En plus de cela viennent s’ajouter les retraités qui oublient de demander certaines aides. C’est le constat fait par la Drees (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques). Plus de 300 000 personnes à la retraite passent, chaque mois, d’une aide de 200 euros qu’elles peuvent pourtant avoir. Il s’agit de l’ASPA, l’allocation de solidarité aux personnes âgées.
Les résultats de l’étude sont formels : 321.200 personnes se situent sous le plafond de ressources pour une personne seule (et sont donc éligibles selon les données fiscales). Mais n’ont pas recours au minimum vieillesse, soit un taux de non-recours estimé à 50 %. Les non-recourants bénéficieraient, s’ils en faisaient la demande, de 205 euros mensuels en moyenne, tandis que les recourants bénéficient de 337 euros en moyenne». De nombreux retraités sont concernés et peuvent réclamer cette aide. En effet, sont éligibles les gens qui sont âgés de plus de 65 ans et qui reçoivent chaque mois des revenus égaux ou inférieurs à 916,78 euros (pour une personne seule) ou 1.423,31 euros (pour un couple). Les personnes concernées par la retraite progressive ne sont pas éligibles.