L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est une prestation mensuelle pour les retraités ayant de faibles ressources et vivant en France. C’est votre caisse de retraite qui la verse. Sa valeur dépend de votre situation familiale.
L’allocation de solidarité aux personnes âgées
C’est en 2006 que l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) a remplacé le minimum vieillesse. L’ASPA est donc aujourd’hui une des aides des retraités. Il s’agit d’un complément de pension de retraite pour les retraités ayant de faibles ressources et vivant en France. De plus, l’Aspa ont fait l’objet d’une revalorisation de 0,8%.
En effet, à partir du 1er janvier 2023, elles ont grimpé à 961,08 euros par mois pour les personnes seules. Soit plus de 4,3 euros par rapport à janvier 2022 et 7,63 euros par rapport à juillet 2022. Pour les couples, elles ont grimpé à 1 492,08 euros par mois. Soit plus de 68,77 euros par rapport à janvier 2022 et 11,68 euros par rapport à juillet 2022.
En revanche, selon les chiffres de décembre 2022 de la Drees, 50 % des Français éligibles à l’Aspa n’en font pas la demande. Cela leur permettrait pourtant de percevoir au moins 205 euros par mois de plus. Une somme non négligeable au regard de l’inflation galopante et des prix en hausse qui sévissent. Afin de percevoir l’Aspa, l’assuré doit remplir certaines conditions. Tout d’abord, il faut être âgé de 65 ans minimum et résider en France. Ne pas dépasser le plafond de ressources de 11 001,44 euros par an (revenu brut inscrit sur votre avis d’impôt sur le revenu).
Retraités : Récupération de L’ASPA
La récupération des montants sur leur héritage est la première raison qui pousse les retraités à ne pas réclamer l’allocation de solidarité aux personnes âgées. En effet, pour assurer à leurs enfants une somme conséquente pendant la succession, les retraités préfèrent parfois s’en priver. Aujourd’hui, la loi prévoit que lorsque les biens d’un retraité qui perçoit l’Aspa sont supérieurs à 39 000 euros, les sommes qu’ils ont perçues au titre de cette aide sociale soient prélevées sur l’héritage aux bénéficiaires. Si la succession est inférieure à ce montant, l’État ne sollicite aucune récupération.
La nouvelle réforme des retraites envisage certains changements. Pour lutter contre le taux de non-recours, le gouvernement prévoit de revaloriser les plafonds sur la récupération de cette prestation sur la succession du bénéficiaire. Pour l’inflation actuelle, l’État prévoit que les héritiers ne devront rembourser les sommes qu’après avoir perçu plus de 100 000 euros.