Retraite anticipée : Découvrez qui sont les Français éligibles et quelles sont les conditions
Avec la réforme des retraites, il faut suivre plusieurs conditions pour pouvoir partir en retraite anticipée. Cette réforme avait pour but de repousser l’âge légal de départ. Elle va aussi apporter plusieurs changements. Pour partir en retraite anticipée, il faut être en invalidité, en carrière longue. Il en est de même pour les parents de trois enfants ou d’un enfant atteint d’une infirmité. Sans oublier une infirmité ou maladie incurable ou en incapacité permanente d’au moins 50 %.
La réforme des retraites et ses changements
Parmi les modifications de la réforme des retraites, il y a la retraite anticipée concerne la Retraite Anticipée au titre de la Carrière Longue (RACL). Ainsi, elle permet alors aux actifs, qui ont commencé leur carrière professionnelle jeune de liquider leurs droits avant l’âge légal de départ (62 ans actuellement). Toutefois, pour cela, il faut qu’ils justifient de tous leurs trimestres de cotisations vieillesse. Comme conditions pour partir en retraite anticipée à 58 ans, il faut valider 4 ou 5 trimestres à l’âge de 16 ans. Ou à 60 ans s’ils ont validé 4 ou 5 trimestres à l’âge de 20 ans. Voici les dates de départ anticipé au titre de Carrière Longue à partir du 1er septembre 2023
À compter du 1er septembre 2023, la Retraite Anticipée au titre de la Carrière Longue (RACL) pourra autoriser un départ :
- 1 an avant l’âge légal (63 ans à partir de 2030) pour les actifs ayant validé tous leurs trimestres. Et, ayant alors validé 4 ou 5 trimestres à 21 ans
- 2 ans avant l’âge légal (62 ans à partir de 2030) pour les actifs ayant tous leurs trimestres. Et ayant alors validé 4 ou 5 trimestres à 20 ans.
- 4 ans avant l’âge légal (60 ans à partir de 2030) pour les actifs ayant validé tous leurs trimestres. Et ayant alors validé 4 ou 5 trimestres à 18 ans
- 6 ans avant l’âge légal (58 ans à partir de 2030) pour les actifs ayant validé tous leurs trimestres. Et ayant alors validé 4 ou 5 trimestres à 16 ans.
Retraite anticipée : les conditions à suivre
« Si vous êtes un travailleur handicapé, vous pouvez peut-être partir à la retraite au taux maximum dès 55 ans », déclare le site de l’Assurance retraite. Effectivement, il y a plusieurs conditions pour partir en retraite anticipée. Découvrez les différentes conditions :
- Il faut réunir un nombre minimum de trimestres cotisés pour ce en situation handicap : « Toutes les périodes de cotisations à un régime de retraite français ou de la zone d’application des règlements européens sont retenues. Les périodes cotisées à l’étranger peuvent également être retenues si un accord de sécurité sociale est signé avec la France. Certains rachats, les trimestres d’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF) et les périodes de volontariat associatif, ne sont pas retenus dans la durée cotisée », pouvait-on lire sur le site de l’Assurance retraite. « Vous avez soit exercé votre activité professionnelle, pendant cette période, en étant atteint d’une incapacité permanente au moins égale à 50 % (ou, pour les périodes antérieures au 31 décembre 2015, soit exercé votre activité professionnelle en étant reconnu travailleur handicapé) ou en étant en situation de handicap comparable au taux d’incapacité permanente de 50 % » pouvait-on aussi lire. Par ailleurs, pour un travailleur handicapé de catégorie C avec une pension d’invalidité de 2ᵉ ou 3ᵉ catégorie, il est possible de prendre une retraite anticipée.
- Pour ceux avec un métier pénible : l’employeur doit alors le signaler à la Caisse nationale d’assurance vieillesse. Cependant, il faut avoir suffisamment de points sur le Compte professionnel de prévention (C2P). Ou encore être en situation d’incapacité permanente d’origine professionnelle (IPP).