Retraite Agirc-Arrco : ce bonus temporaire dont vous pouvez bénéficier dans cette situation spécifique

Retraite Agirc-Arrco : Voici comment bénéficier de cette surcote 5 % sur votre pension

Certains retraités ont droit à une surcote de 5 % sir la retraite de l’Agirc-Arrco. Cette hausse fait, encore partie des conséquences de la réforme des retraites. Une augmentation qu’il va falloir suivre de près.

Retraite de l’Agirc-Arrco : la surcote de 5 % et de 10 %

Certains retraités vont avoir droit à une hausse de leur pension. Effectivement, dans certaines situations, il y aura ceux qui vont bénéficier d’une surcote de 5 % ou de 10 % sur la retraite de l’Agirc-Arrco. Ceux qui répondent aux conditions de la deuxième surcote, elle n’est pas temporaire, mais permanente. Mais c’est la première surcote qui sera la plus courante.

Vous y aurez droit en ayant au moins un enfant à charge alors que vous êtes à la retraite. La surcote augmente en fonction du nombre d’enfants. Quand on parle d’enfant, ce sont les moins de 18 ans, les étudiants entre 18 et 25 ans, ou les enfants en invalidité constatée avant 21 ans. Dès que la surcote de 5 % de la retraite Agirc-Arrco prend fin, c’est celle de 10 % qui prend le relais. Ce deuxième choix touche ceux qui ont élevé au moins trois enfants. Ces deux surcotes se succèdent, mais ne doivent en aucun cas se cumuler.

Ainsi, chaque année, l’Agirc-Arrco envoie un courrier aux parents pour vérifier leur situation et les conditions d’attribution de la majoration de 5 %. C’est un document qui est envoyé en octobre, et les bénéficiaires disposent d’un mois pour répondre, sous peine de perdre leurs droits. Comme documents justificatifs, il va falloir une attestation d’inscription, un certificat de scolarité ou d’apprentissage, ou une carte d’invalidité. La constitution de ce dossier est vraiment nécessaire pour la surcote de 5 % de la retraite Agirc-Arrco.

La fin du malus

Il y a des mois de cela, la fin du malus avait été annoncée. Effectivement, il pénalisait les retraités qui ne souhaitaient pas continuer de travailler au moins deux ans après l’obtention de leur taux plein. Pour pallier ce départ, le retraité doit faire face à une baisse de 10 % de leur pension de retraite complémentaire pendant trois ans (ou jusqu’à avoir 67 ans).

Depuis le 1er avril 2024, ce dispositif a été victime d’une suppression suite à la réforme des retraites, il est aujourd’hui obsolète. Ainsi, les retraités préféraient arrêter de travailler et de souffrir de cette baisse de 10 % plutôt que de travailler plus longtemps pour profiter du bonus. Mais ceux qui, encore aujourd’hui, touchent un bonus de 10 %, 20 % ou 30 %, pour avoir travaillé plus longtemps, continueront de le percevoir. Une mauvaise nouvelle pour certains.

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