Le calendrier d’Elisabeth Borne est désormais très chargé ce mois d’avril suite à l’adoption de la loi sur la réforme des retraites. En effet, elle doit tout faire pour faire accepter cette réforme.
Les manifestations continuent
La direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a demandé vendredi aux compagnies aériennes de renoncer à 20% de leurs vols lundi et mardi dans certains aéroports. Il s’agit donc du calendrier du mois d’avril pour la suite de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Ces annulations préventives interviennent pour les 15e et 16e journées consécutives. Cela se passera lundi et mardi à Marseille et à Bordeaux. Sachez que Paris-Orly sera également touché mardi dans la même proportion. Par ailleurs, l’activité continue d’être perturbée dans le secteur des raffineries. La grève a débuté le 7 mars à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique). Et elle a notamment été reconduite pour une cinquième semaine consécutive sur ce site.
Réforme des retraites : Le calendrier d’Elisabeth Borne ce mois d’avril
Entre lundi 3 et mercredi 5 avril, Elisabeth Borne reçoit des responsables politiques. Le but de ces rencontres est « d’apaiser le pays » et de « dialoguer avec tous les acteurs sur la méthode ». Cela fait suite à l’adoption de la réforme des retraites. Le groupe des députés Liot a accepté le rendez-vous à Matignon. Son président, Bertrand Pancher, sera reçu lundi à 16h30, annonce le groupe. Avant cela, à 13h30, la première ministre s’entretiendra avec les présidents du groupe Union Centriste à l’Assemblée nationale. Elle sera avec le président du groupe Rassemblement Démocratique et Social Européen au Sénat, Jean-Claude Requier. Puis à 15h30 avec le président du Parti radical, Laurent Hénart. Pour mercredi, ce sera le tour des Républicains. Mais les écologistes, les insoumis et les communistes ne vont pas honorer l’invitation de la Première ministre. Ils préféreraient s’entretenir avec le président de la République.
Voici ce qu’a déclaré le Parti socialiste (PS) : « Nous ne souhaitons participer à aucune consultation sur les suites du calendrier parlementaire (…) avant de connaître les suites données à votre rencontre avec l’intersyndicale prévue le 5 avril prochain, à la veille d’une onzième journée de mobilisation ». Le mercredi 5 avril, Elisabeth Borne rencontre les organisations syndicales et patronales. Malgré les fortes oppositions, la première ministre refuse toujours de mettre « en pause » le texte. « S’il n’y a pas de pause, ça veut dire qu’il y aura une insatisfaction du côté syndical et que ça va alimenter les manifestations du lendemain », a estimé samedi sur franceinfo Jean-Claude Mailly. Il s’agit de l’ancien secrétaire général de Force ouvrière. Pour information, le jeudi 11 avril sera la 11e journée de mobilisation.