Durant les manifestations contre la réforme des retraites, il y a eu également des heurts. Bilan : 217 personnes ont été interpellés. La situation pour les jours à venir est encore incertaine.
Réforme des retraites : Il y a eu des heurts et des manifestations
Le constat est alarmant. Environ 6 000 opposants à la réforme des retraites se sont rassemblés près de l’Assemblée nationale à Paris. Ce fut le jeudi 16 mars en fin d’après-midi. Durant ces manifestations contre la réforme des retrites, des heurts ont éclaté dans le quartier de la Concorde. Selon un bilan communiqué par une source policière, 217 personnes ont été interpellées dans la soirée. Après l’utilisation du 49.3, il y a eu des rassemblements dasn plusieurs villes de France. après. On pense notamment à Marseille, Dijon, Nantes, Caen, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Grenoble, Bourges, Toulouse ou encore Nice. Et il y eu des violences. Ainsi, Gérald Darmanin a demandé à ce que des « mesures renforcées de protection des élus » soient mises en place dans les jours à venir. Il le demande au préfet de police de Paris, à la préfète de police des Bouches-du-Rhône.
Face à toutes ces agitations, Elisabeth Borne a tenu à se défendre. En effet, elle s’explique sur TF1. La Première ministre a assuré avoir « tout mis en œuvre » pour aller au vote. Cependant, elle déclare : « Le compte n’y était pas. (…) C’est une décision collective en constatant qu’on ne pouvait pas jouer l’avenir d’une réforme essentielle en spéculant sur d’éventuels changements de position de députés d’opposition ». Elisabeth Borne se dit « très choquée » par les huées de l’opposition à l’Assemblée nationale.
Des mobilisations prévues pour les jours à venir
Mais il faut admettre une chose. Les manifestations et les heurts contre la réforme des retraites vont continuer. D’ailleurs, une nouvelle journée de mobilisation est prévue pour jeudi 23 mars. En effet, l’intersyndicale s’est réunie dans la soirée du jeudi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), au siège de la CGT. Ensuite, elle a appelé à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites. D’abord, il y aura des « rassemblements syndicaux de proximité » ce week-end. Puis avec « une grande journée de grèves et de manifestations le jeudi 23 mars ».
De son côté, Marine Le Pen a annoncé qu’elle déposerait une motion de censure contre le gouvernement après l’utilisation du 49.3. Pour elle, Elisabeth Borne « ne peut pas rester » à Matignon. Elle ajoute ensuite que « c’est un constat d’échec total » pour Emmanuel Macron. Quant à Mathilde Panot, elle déclare ceci : « Nous sommes dans un basculement autoritaire ». Pour la patronne des députés La France insoumise à l’Assemblée, « rien n’est fini ». D’ailleurs, elle précise qu’elle va déposer une motion de censure avec d’autres groupes.