Depuis quelques jours, le gouvernement et les partenaires sociaux sont en plein deuxième cycle consacré à la réforme des retraites. Autant que les discussions sur le sujet sont nombreuses. On vous dit tout.
Ce que propose Emmanuel pour la réforme des retraites
Depuis sa première campagne présidentielle, Emmanuel Macron a dévoilé son ambition de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Une chose est sure, cette nouvelle mesure est loin de faire l’unanimité. En effet, cette réforme a pour objectif de simplifier le système pour le rendre plus juste et assurer son équilibre financier. « Nous savons tous que pour que le système soit amélioré et équilibré, il faut plus travailler », a-t-il été indiqué.
Ainsi, pour atteindre 65 ans, Emmanuel Macron envisage de relever progressivement l’âge de départ à la retraite. Mais alors que cela ne plaît pas à tout le monde, le chef d’État a décidé de calmer le jeu. Pour cela, il a lancé des concertations avec les partenaires sociaux. De ce fait, depuis le 15 novembre, l’exécutif, le patronat les syndicats discutent sur l’équité et la justice sociale.
Le bilan pour le premier cycle de concertations
Malgré le débat bouillonnant, le gouvernement et les partenaires sociaux sont parvenus à se mettre d’accord sur certaines décisions. À l’exemple de la mise à la retraite par l’employeur. Sachez alors que désormais, une entreprise peut mettre à la retraite un salarié avant ses 70 ans. À condition que ce dernier atteigne l’âge requis pour une retraite à taux plein. Et ce, si la personne valide.
Quant à la pénibilité du travail, il y aura peut-être un accord. En tout cas, c’est-ce qu’affirme le ministre du Travail. « Les organisations convergent sur certaines évolutions proposées par le gouvernement, comme le déplafonnement des points pouvant être acquis dans une carrière, la meilleure valorisation de la poly-exposition et la possibilité de bénéficier d’une reconversion après une certaine période d’exposition ».
De son côté, Emmanuel Macron souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux pour les nouveaux entrants à la RATP. Enfin, il ambitionne de mettre en place un minimum de pension de retraite de 1100 euros pour une carrière complète. On se demande ainsi comment il parviendra à faire accepter le texte.