Après qu’Emmanuel Macron lui a confié pour mission d’ élargir la majorité. La Première ministre a invité à Matignon cette semaine et la semaine prochaine les chefs de partis et des groupes parlementaires. En effet, la semaine prochaine Elisabeth-Borne a une rencontre avec les syndicats. Explications.
Elisabeth-Borne : sa rencontre avec les syndicats
Elisabeth Borne s’est « réjouie », vendredi 31 mars. En effet, l’intersyndicale, dont la CGT et sa nouvelle patronne Sophie Binet, accepte de la rencontrer à Matignon, la semaine prochaine. Une rencontre au cours de laquelle Elisabeth-Borne abordera le sujet de la réforme des retraites avec les syndicats. Mais la Première ministre refuse toujours l’idée de suspendre le texte, comme le réclament les syndicats. « Mettre un projet de loi en pause, ça n’existe pas », a-t-elle insisté devant les lecteurs des journaux. « On ne peut pas faire de pause quand on a un projet de loi qui a été voté. Il est en cours d’examen devant le Conseil constitutionnel. Mais moi je suis à l’écoute et chacun aura l’occasion d’exprimer ses positions lors de cette rencontre ».
« Evidemment, les organisations syndicales aborderons la réforme des retraites. Moi, je suis à l’écoute et je me réjouis que l’intersyndicale réponde à mon invitation », a ajouté Elisabeth Borne. « On a énormément de sujets, vous savez, à aborder, sur les parcours professionnels, sur la prévention de la pénibilité. Tous ces sujets sont sur la table. »
La date de la conférence
La cheffe du gouvernement a par ailleurs félicité Sophie Binet pour son élection à la tête de la CGT. La rencontre d’Elisabeth-Borne avec les syndicats est prévue le 05 avril 2023 à Matignon. L’intersyndicale unie veut exiger le retrait de la réforme des retraites.
Elisabeth Borne a également déploré que « certains » partis politiques « fassent le choix du refus du dialogue ». La France insoumise et le Parti communiste ont décidé de ne pas se rendre la semaine prochaine à Matignon. « Quand on voit les difficultés auxquelles notre pays est confronté, auxquelles les Français peuvent être confrontés. Je pense que la responsabilité c’est de s’écouter, de dialoguer, de construire ensemble des réponses pour les Français et pour notre pays. En tout cas c’est ce à quoi moi je m’emploie », juge-t-elle.