Depuis quelques mois, la réforme de retraite est au centre des débats. En effet, pour Emmanuel Macron, cette réforme est indispensable. Et selon lui, le meilleur moyen est de travailler plus longtemps qu’auparavant. Malgré de nombreuses contestations, le vote de l’article sur le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans a finalement été fait par le Sénat.
Le Sénat a procédé au vote de l’article sur le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans
La tension était à son comble à la chambre haute. Eliane Assassi, la cheffe des sénateurs communistes a donné des critiques. « Vous bâclez le débat », « la prétendue sagesse du Sénat en a pris un coup ». Et son homologue des Républicains Bruno Retailleau a rétorqué : « Jamais nous n’accepterons que vous mélenchonisiez le Sénat ». Malgré tous ces débats, le Sénat a finalement procédé au vote de l’article sur le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Il y a eu 201 voix contre 115 sur les 345 votants. La Première Ministre Elisabeth Borne a envoyé : « Je me réjouis que les débats aient permis de parvenir à ce vote ».
Les syndicats ne veulent rien lâcher
Même après ce vote de l’article sur le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans par le Sénat, l’intersyndicale ne veut rien lâcher. Et il veut même faire une nouvelle mobilisation samedi prochain. En outre, ils ont demandé à être reçus « en urgence » par le chef de l’Etat « pour qu’il retire sa réforme ». Ainsi, la Première Ministre a donné des réponses au Sénat. « La porte du ministre du Travail, Olivier Dussopt, reste toujours ouverte ». Et elle a ajouté que « le gouvernement est toujours prêt et ouvert au dialogue » et que c’est « dans la concertation et dans le dialogue que ce texte a été construit ».
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a donné des explications. « Le Président de la République respecte les institutions (…) aujourd’hui, c’est le temps parlementaire qui a cours ». Et une source gouvernementale a mentionné quelques remarques aussi. « Ce serait une erreur si le président recevait » les syndicats, qui « veulent re-personnaliser le débat autour de +pour ou contre le président+ ». Et que « le président n’a pas à entrer là-dedans ».