Le début de la semaine a été mouvementé pour Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Car les hashtags « menteur » et « mensonges » s’enchaînent sur les réseaux sociaux avec l’image d’Olivier Véran. Il est très attendu sur la revalorisation du minimum de retraites de 1200 euros. Sur la question de cette revalorisation, il a bafouiller des éléments déjà annoncés par le gouvernement. Cela a mis en colère les internautes.
Qui est concerné par ce minimum de retraite de 1200 euros ?
Depuis le début de la réforme, le gouvernement promet ce fameux minimum de 1200 euros par mois de pension après une carrière complète au Smic. Mais le gouvernement ne parle pas du nombre de personnes concernées [à part pour Olivier Véran au mois de janvier]. Au fil des plateaux, chacun semble se perdre parmi les annonces, malgré les nombreuses relances des journalistes qui doivent endosser en direct le rôle de « fact checkeur ».
Alors qu’en est-il réellement ? Pour rappel, il faut valider tous ces trimestres avec une rémunération au Smic. Car le minimum de retraite de 1200 euros correspond au 85 % du Smic net. Les carrières en temps partiel auront une rémunération, mais qui « n’arrivera pas forcément à 1.200 euros, même avec une carrière complète », a finalement rectifié Olivier Dussopt. L’augmentation pourrait donc se situer entre 25 et 100 euros par mois selon les profils, toujours d’après le ministre.
250 000 retraités supplémentaires vont être bénéficiaire
Ce mercredi sur France Inter, le ministre du Travail a dévoilé de nouveaux chiffres. En effet, 1.8 millions de retraités actuels vont être bénéficiaire du retraite minimum de 1200 euros. Alors au total, 250 000 retraités supplémentaires en France qui dépassent le cap des 85 % du Smic parmi les retraités actuels. Pour les futurs retraités maintenant, le ministre explique que sur les 800.000 nouveaux retraités, le quart aura une pension revalorisée. « Quand on me dit combien grâce à cette réforme vont passer le cap des 85 % du Smic ?
« On a une prévision, elle m’est arrivée hier soir : 40.000 personnes de plus chaque année« , ajoute Olivier Dussopt. Ceux en dessous de ce cap seraient les salariés avec des carrières incomplètes. Un chiffre une nouvelle fois remis en cause par le député PS Jérôme Guedj, à l’Assemblée nationale, ce jeudi : « Ce chiffre n’a pas été fourni par la sociale. Il n’est pas sourcé, pas documenté, pas étaillé ».