Réforme des retraites : le gouvernement est-il prêt à faire des concessions ?
Plus d’un million de personnes ont manifesté contre la réforme des retraites jeudi 19 janvier. Plus question pour les ministres de nier l’ampleur de la mobilisation, mais pas question non plus de reculer sur les points essentiels du texte. Mais le gouvernement va faire des concessions au sujet des réformes des retraites.
Le Parlement prêt à des changements ?
Une surprise pour le gouvernement qui n’avait pas prévu l’ampleur des mécontentements. En début de semaine dernière, certains membres de la majorité présidentielle répétaient encore que les retraites n’étaient pas un sujet dont parlaient les Français. Puisqu’il ne compte pas céder sur le fond, le gouvernement va-t-il faire des concessions sur la réforme des retraites ? Un député de la majorité explique : « On va avoir une mobilisation longue, qui va s’étendre dans le temps, s’il doit y avoir un bougé, ce sera dans la discussion au Parlement, après une énième journée d’action ». Dès le 6 février, le texte passe entre les mains du pouvoir législatif, avec son arrivée à l’Assemblée nationale.
Avant cette nouvelle étape, l’exécutif poursuit le service après-vente de la réforme. Mais a changé d’attitude. Il ne cherche plus à nier l’ampleur de la contestation et se montre prêt à quelques évolutions lors du débat parlementaire sur le texte. Attention, certains points ne bougeront pas d’un millimètre, a d’ores et déjà prévenu Emmanuel Macron ce week-end. De nombreuses annonces ont été faites en ce qui concerne la réforme des retraites ces dernières 48 heures.
Le gouvernement va-t-il faire des concessions sur la réforme des retraites ?
La réforme des retraites ne sont pas appréciées par beaucoup de personnes. Pour éviter la colère des gens, le gouvernement envisage de faire des concessions sur la réforme des retraites. En plus, ils veulent aussi convaincre et dialoguer. Mais pas de retour en arrière sur l’âge de départ. Pendant l’une conférence de presse avec le Chancelier allemand, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous connaissons les besoins qui sont les nôtres. Ils sont connus : mon mandat était de porter l’âge de départ à la retraite à 65 ans à horizon 2031 (…) Il y a déjà eu une ouverture, un changement. Il faut avancer et s’engager, avec la volonté de convaincre et faire avancer le pays ».
Dans son interview, on peut remarquer une volonté d’avancer : « Je crois que là, maintenant, il faut pouvoir avancer et s’engager. Et que le gouvernement puisse faire son travail avec le Parlement, avec sérénité, la volonté de convaincre et de faire avancer le pays ». a déclaré le chef d’État. Alors qu’il se montrait dur avec les syndicats la semaine dernière, le président a changé de ton ce week-end : « Il y a la possibilité de manifester, d’exprimer son mécontentement, c’est la vie démocratique et c’est une bonne chose. Je souhaite qu’elle suive son cours et j’espère qu’elle le suivra de manière apaisée, avec le moins de nuisances possible pour nos contemporains ».