Réforme des retraites : la pension minimum de 1200 euros ne sera pas reversée en septembre comme prévue

Mauvaise nouvelle, la pension de retraite minimum de 1200 euros ne sera pas reversée à l’échéance prévue par le gouvernement. On fait le point pour vous.

Le texte de la réforme des retraites a été présenté ce lundi 23 janvier en Conseils des ministres par Elisabeth Borne. Effectivement, la hausse de la pension minimum de 1 200 euros promis à tous dès septembre 2023 ne sera pas tenue. On vous dit tout.

Une promesse non tenue

La réforme des retraites est au cœur de la discussion depuis quelques mois. Une chose est sure, elle est loin de faire l’unanimité. Le 10 janvier 2023, la Première ministre Elisabeth Borne a présenté le texte de projet de loi de celle-ci. Parmi les mesures principales constituant cette réforme, on a un encadrement du montant minimal des pensions. Cela devrait conduire à leur hausse pour certains retraités. D’après la mesure, les pensions des retraités ayant effectué une carrière complète devront augmenter au moins à 85 % du SMIC net. Soit, une pension de retraite minimum d’environ 1200 euros par mois. Et ce, à partir du 1er septembre prochain.

Cependant, suite à de nombreux cycles de négociation avec les partenaires sociaux et l’opposition, le gouvernement s’était fixé le but d’élargir cette mesure aux retraites actuels. Alors, ces derniers verront leur pension augmenter dès septembre 2023. Seulement voilà, il semblerait que l’objectif ne sera pas atteint.

Pension de retraite minimum à 1200 euros face à des difficultés techniques

Aux dernières nouvelles, la mise en vigueur de la pension de retraite minimum de 1200 euros sera reportée en raison des « difficultés techniques ». Ces dernières concernent particulièrement les retraités partis à la retraite en 2010 ou avant. Un souci d’organisation administrative et un manque de moyens seraient à l’origine de ce désagrément.

En effet, la banque de données numérisée faisant le lien entre toutes les caisses d’assurances n’a été mise en place qu’en 2010. Raison pour laquelle les dossiers des retraités avant cette date devront ainsi être retrouvés et étudiés à la main. Ce n’est qu’après que les réévaluations seront validées analogiquement. Évidemment, tout cela retardera le processus. À cela s’ajoutent les erreurs au cours du traitement manuel des données. Face à la situation, la mesure ne sera pas mise en vigueur dès septembre 2023 comme promis. Une nouvelle qui risque de ne pas plaire à tout le monde !

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