Réforme des retraites : aucune contribution demandée aux hauts revenus ? C’est une grande première
Quelle est la contribution des hauts revenus dans le cadre de la réforme des retraites ? Apparemment, aucune. D’ailleurs, l’ancien président de la République, François Hollande, dénonce cette inégalité.
Une mesure injuste ?
La contribution des hauts revenus n’est pas mentionnée dans la réforme des retraites. Pourtant, le gouvernement affirme qu’il s’agit d’une mesure de justice. C’est notamment l’une des formules choisies par l’Etat. Pour information, ce nouveau dispositif est actuellement débattu au Parlement. l’exécutif souligne l’équité de cette mesure. Et selon François Hollande, cette réforme est injuste. En effet, au-delà des modalités de report de 62 à 64 ans, aucune “contribution n’est demandée aux plus hauts revenus, ni aux plus hauts patrimoines”, a-t-il avancé. Ce fut lors d’une interview sur BFMTV, ce lundi 6 février. Pour continuer son argumentation, l’ancien Président de la République cite les réformes de Nicolas Sarkozy (2010) et de François Fillon (2003).
Elisabeth Borne doit désormais recevoir des leçons de justice d’un élu de droite. En effet, le parti LR ne digère pas qu’il n’y ait aucune contribution des hauts revenus dans la réforme des retraite. Le président du parti Les Républicain joue de sa position de force. En effet, il est celui qui peut éviter ou non au gouvernement de recourir à la procédure autoritaire du 49.3. Et ce, pour faire voter le projet de réforme des retraites à 64 ans. Mais il faut savoir que ce dispositif est rejeté par 6 Français sur 10.
Réforme des retraites : la contribution des hauts revenus est inexistante
Les députés du parti LR crient à l’injustice. En effet, il n’y a aucune contribution des hauts revenus dans la réforme des retraites. Tout dans ce conflit se joue à front renversé. D’un côté, le centre macroniste censé incarner l’équilibre est pris en défaut de justice. D’un autre côté, la droite, réputée défendre les réformes brutales, se bat pour le peuple. Quant à la gauche peine à se faire entendre. En effet, elle se retrouve marginalisée au Parlement. Ainsi, elle désire hisser la voix du peuple pour s’y retrouver. Enfin, le Rassemblement national attend juste la fin des débats.