iLa Cfdt n’envisage pas du tout d’accepter que l’âge de départ à la retraite soit à 65 ans. C’est un bras de fer avec le gouvernement.
Départ à la retraite à 65 ans : C’est un NON pour la Cfdt
La Cfdt se bat contre l’instauration de l’âge de départ à la retraite à 65 ans. En effet, cela est injuste pour ceux qui ont travaillé très tôt. En plus, cela minimise l’épuisement des travailleurs. Pour la Cfdt, « repousser l’âge de départ légal à la retraite à 65 ans est une mesure profondément injuste ». Sachez que le bénéfice économique est incertain. Et pour cause, les arrêts de travail seront plus fréquents en fin de carrière. Pour soutenir cette cause, téléchargez le tract « Réforme des retraites : les propositions de la Cfdt pour un système plus solidaire ». Du côté du gouvernement, il annonce le début de la réforme pour janvier 2023. Mais la Cfdt ne lâchera rien.
Le combat continue
La Cfdt n’acceptera pas le report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Ensuite, elle refuse toute augmentation en parallèle de la durée de cotisation. C’est Figaro qui relaie cette information. Le secrétaire général de la Cfdt , Laurent Berger, s’exprime sur cette réforme. De son côté, le président de la République se dit « tout à fait ouvert » à renoncer à la cible des 65 ans, « si en plus des 64 ans on allonge les trimestres ». Pour Laurent Berger, on est très loin de la faillite du système. Il dit : « On cherche dix milliards d’euros par an à moyen terme, sur un total de 320 milliards de dépenses. On est loin de la faillite du système ». Mais la Cfdt sera présente pour la concertation organisée par le gouvernement. Ce n’est pas le cas de sa rivale CGT qui est toujours en grève.
Lors de son dernier congrès en juin, l’organisation a rejeté le recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Cette organisation continue donc sa lutte pour plus de justice sociale. Elle ne laisse non plus aucune place à tout allongement de la durée de cotisation. En effet, la Cfdt estime que les travailleurs sont assez épuisés.