Une évolution majeure dans le système de retraite est en cours. L’Assurance retraite a récemment introduit un service en ligne qui permet de connaître des périodes d’activité précédemment non prises en compte dans le calcul de leur retraite. Par exemple, les travaux d’utilité collective (TUC). Cette nouvelle initiative répond à une demande ancienne. Notamment, de la part des jeunes qui ont participé à divers programmes de contrats aidés dans les années 80.
Un nouveau dispositif pour les retraités
Les jeunes qui ont accompli des TUC, des stages financés par l’État, ou des programmes d’insertion locale vont enfin voir ces périodes d’activité comptabilisées pour leur retraite. Auparavant, ces contributions étaient ignorées. Selon les données du ministère du Travail, près de 1,7 million de personnes ont participé à des TUC entre 1984 et 1990, et environ 1,15 million ont bénéficié d’autres programmes de stages ou d’insertion. Après l’entrée en vigueur de la réforme de retraite le 1er septembre, un changement a été apporté. Un service en ligne a été mis en place pour connaître ces périodes d’activité. Ainsi, vous pourrez valider un trimestre pour chaque 50 jours travaillés. Cependant, il est crucial de noter que c’est à l’individu de se faire reconnaître et de prouver la réalisation de ces contrats aidés. En effet, l’Assurance retraite ne dispose d’aucune trace de ces périodes dans ses dossiers.
Un service en ligne pour connaître certaines périodes d’activités non prises en compte
Un service en ligne a été lancé pour permettre aux individus de déclarer ces périodes d’activité et de se faire connaître. Il est accessible depuis l’espace personnel sur lassuranceretraite.fr, comme annoncé en juin dernier. Lors de la déclaration en ligne, vous devrez fournir des détails sur votre situation, y compris les dates de début et de fin de votre activité. Ensuite, vous devez aussi fournir des justificatifs prouvant votre engagement dans ces contrats.
Cependant, la liste exacte des justificatifs acceptés reste floue. L’association Tuc-les oubliés a plaidé en faveur de l’acceptation de quelques documents. Par exemple, les avis de paiement, les comptes rendus de conseil municipal liés aux TUC. Mais aussi les relevés d’identité bancaire indiquant des versements. La Cnav, quant à elle, a annoncé qu’une instruction ministérielle à venir précisera les pièces justificatives acceptées.