A cause du réchauffement climatique l’ONU a confirmé une hausse de 1,5 °C de la température par rapport à l’ère préindustrielle. Il y aura aussi une augmentation par quatre des périodes de chaleur. Ainsi, la Nasa veut déterminer les zones du globe qui ne va plus être habitable d’ici 2050.
Quelle zone ne sera plus inhabitable dans 30 à 50 ans ?
A cause du réchauffement climatique, avec le temps, il y aura des zones de la planète qui ne sera plus habitable. Cette situation fera son apparition d’ici 30 à 50 ans à cause d’un indice de bulbe humide supérieur à 35 °C. En effet, d’ici 2050, ce sera le cas de l’Asie du Sud, du golfe persique (Iran, Oman, Koweït). Sans oublier les pays bordant la mer rouge (Égypte, Arabie Saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). D’ailleurs en 2070, l’est de la Chine et quelques régions du Brésil vont aller au-delà des 35 °C. Ce sera aussi le cas dans bon nombre d’États américains : Arkansas, Missouri et Iowa. Ces résultats d’études ont été obtenus grâce à l’installation à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
Réchauffement climatique, les 4 points importants du rapport choc du GIEC
Le 8 octobre dernier, le GIEC a partagé un rapport sur les effets d’un réchauffement climatique de 1,5 °C. Des recommandations y figuraient aussi. En 2015, la conférence sur le climat (COP21) a recommandé de ne pas dépasser une hausse de température de 2 °C. Pour le GIEC cette température est déjà excessive. Le mieux serait de 1,5 °C pour limiter l’impact du réchauffement climatique sur la planète. Pour cela, il faut aussi réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) venant des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz, etc.).
D’ici 2040, la température moyenne de la planète va fortement dépasser 1,5 °C par rapport à l’ère industrielle. La limitation du réchauffement climatique va aussi baisser le taux de la pauvreté. Notant que ce phénomène touche les plus pauvres. La hausse de la température dans les régions du Sud va mettre en péril leur activité économique, qui depend de la pêche et de l’agriculture. Il y aura aussi un développement du paludisme.
Mais le passage vers l’énergie renouvelable va augmenter le coût de l’énergie. Ce sera donc difficile à vivre pour des pays comme la Chine ou l’Inde, qui se développent rapidement. Les pays qui décident d’aller vers les 1,5 °C s’investissent dans une économie verte sur le long terme. Chose qui sera difficile à court terme d’après Joël Guiot, l’un des auteurs du rapport.