Quinze ans après l’achat de leur mobil-home, le camping les oblige à abandonner les lieux !

Pendant quinze ans, ils se logeaient périodiquement dans le mobil-home. Seulement, depuis deux ans, ils font face à un problème. Le camping où ils ont acheté le mobil-home veut les déloger du terrain qu’ils occupent. Le couple est donc obligé de quitter le mobil-home du camping.

 Le fameux courrier

Ils avaient planifié de vivre paisiblement dans un mobil-home après leur retraite. Malheureusement pour eux, les choses sont devenues plus compliquées. Marie-Christine, une salariée d’un groupe pharmaceutique et son mari Jean-Pierre, ont décidé d’acheter le mobil-home en 2007. Pour ce faire, ils ont obtenu le logement pour la somme d’une soixantaine d’ euros.

Ils projetaient d’accueillir leurs petits enfants dans ce mobil-home. L’établissement proposait d’autres prestations aussi attirantes les unes que les autres. Pour Marie-Christine, le mobil-home était un bon plan. Pendant ces 15 années, ils profitaient de leurs vacances d’été au camping Camping La Régnière, à Villette-d’Anthon dans leur Mobil-home.

C’est en 2020 que les choses ont pris une autre allure. En effet, au mois de septembre 2020, le couple a reçu un courrier qui était scotché sur la porte de leur mobil-home. En plus, le message avait fait peur au couple. Et pour cause, le couple est obligé de quitter le mobil-home au camping. Donc, les deux ont décidé de se renseigner sur cette déclaration de l’établissement. C’est là qu’ils découvrent que d’autres personnes étaient dans la même situation qu’eux.

Ce couple est obligé de quitter leur mobil-home au camping. Beaucoup d’autres se retrouvent dans la même situation qu’eux

Les autres personnes qui avaient acheté un mobil-home chez Capfun étaient aussi obligées de quitter les lieux. Même s’il s’agissait d’un logement secondaire pour eux, le problème était assez sérieux.

La quinquagénaire avait même développé que certains des propriétaires de mobil-homes risquent de se retrouver sans toit. Ainsi, les propriétaires se sont réunis et deviennent un collectif où elle est la présidente. Le groupe Cap Fun leur demande de partir avant la fin de 2022. Ils sont même obligés de quitter leur mobil-home. Le groupe leur a en effet proposé que des brocanteurs puissent racheter le bien.

Ces familles et couples qui occupent les mobil-home paieraient quelques milliers d’euros par an. Christine trouve que c’est assez cher pour « une toute petite parcelle de terrain ». Cette dernière est prête à se battre pour que justice soit faite.

Quant au camping cap fun de Villette-d’Anthon, l’établissement n’aurait pas répondu à la demande de nos confrères d’Actu Lyon pour une interview. D’ailleurs, la direction régionale avait même indiqué ne pas pouvoir s’exprimer sur le sujet. Affaire à suivre.

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