Quinze ans après l’achat de leur mobil-home, le camping les oblige à abandonner les lieux !

Pendant quinze ans, ils se logeaient périodiquement dans le mobile-home. C’était leur résidence secondaire. Seulement, depuis deux ans, ils font face à un grand problème. Le camping Cap Fun où ils ont acheté le mobil-home veut les déloger du terrain qu’ils occupent. Donc, le couple est obligé de quitter le mobil-home au camping. On vous donne toutes les informations. 

Le couple obligé de quitter mobile-home au camping

Marie-Christine et son époux avaient planifié de vivre tranquillement dans un mobil-home après leur retraite. Malheureusement pour eux, les choses sont devenues plus compliquées. Ils ont acquis le logement pour la somme de 65 000 euros. Ils projetaient d’accueillir leurs petits enfants dans ce mobil-home. L’établissement proposait d’autres prestations aussi intéressantes les unes que les autres. Pour Marie-Christine, le mobile-home était un bon plan. Pendant ces 15 années, ils profitaient de leurs vacances d’été au camping Cap Fun La Régnière, à Villette-d’Anthon dans leur mobil-home.

C’est en 2020 que les choses ont pris une mauvaise tournure. Au mois de septembre 2020, le couple a reçu un courrier qui était scotché sur la porte de leur mobil-home. « Capfun nous explique arrêter son activité résidentielle de façon cavalière », raconte Christine. Le message avait fait peur au couple. Les deux ont décidé de se renseigner sur cette annonce de l’établissement. C’est là qu’ils découvrent que d’autres personnes sont aussi obligées de quitter leur mobil-home.

Cap Fun leur donne un peu de temps

Ce dimanche 17 juillet, dernier, l’émission Capital est revenue sur le combat que mènent Marie-Christine et les autres propriétaires de mobil-home. L’association Famille Rurale Mobil-home et un avocat les soutiennent. Selon elle, l’avocat essaie de « trouver des failles » dans le dossier. Après le tournage de l’émission diffusée sur M6, Cap Fun semble avoir « changé de ton ». Selon le couple, ils auraient reçu un autre courrier venant du géant du camping. « La société dit nous laisser encore un an, voire deux ans de plus », explique Marie-Christine à Actu Lyon.

Cap Fun aurait expliqué que d’autres campings pouvaient les recevoir. Sauf que la dame avait affirmé ne pas vouloir partir si c’est pour se retrouver dans la même situation dans quelques années. Marie-Christine et son époux veulent « se battre jusqu’au bout » sur cette affaire. Ils veulent aussi que le législateur établisse des règles sur la précarité juridique des propriétaires de mobil-home. Quant au camping cap fun de Villette-d’Anthon, l’établissement n’aurait pas répondu à la demande de nos confrères d’Actu Lyon pour une interview. La direction régionale avait même indiqué ne pas pouvoir s’exprimer sur le sujet. Alors ils sont obligés de quitter leur mobil-home au camping.

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