La mère de Nahel a réussi à rassembler une cagnotte de 490 000 euros. Le 27 juin 2023, ce jeune homme de 17 ans a perdu la vie suite à un contrôle routier. Une tragédie qui a complètement bouleversé la vie de la France toute entière. Cela a même provoqué une crise sociétale importante. Actuellement, la mère du jeune homme a choisi de mettre en place une cagnotte qui a atteint les 500 000 euros. Avec cet argent, Mounia Merzouk veut honorer son fils.
Le déroulement d’un contrôle routier
Un jour ou l’autre, un conducteur doit faire face à un contrôle routier. Effectivement, bon nombre de jeunes se posent des questions sur le déroulement de cet évènement. Notant tout de même que la procédure reste la même pour un contrôle standard ou d’une interpellation liée à une infraction. Pour un contrôle routier, les automobilistes doivent présenter son permis de conduire et le certificat d’assurance. Il faut aussi mettre en avant le certificat d’immatriculation du véhicule aux représentants des forces de l’ordre. Puis, ces derniers doivent faire des contrôles visuels avant de donner une sanction ou non.
Cependant, un refus de contrôle est vu comme étant un délit par le Code de la route. Avec de tel acte, vous êtes passible d’une amende de 3750 euros et une perte de 6 points sur son permis de conduire. La personne risque aussi jusqu’à 3 mois d’emprisonnement. Notant tout de même qu’un contrôle routier est loin d’être une fin en soi.
Décès de Nahel : une cagnotte pour aider sa mère
Le 27 juin 2023, Nahel, un jeune homme de 17 ans, a perdu la vie durant un contrôle routier à Nanterre. Effectivement, c’est-un drame qui a provoqué une grande émotion dans le pays. Ce décès a même causé des grèves avec violences durant des jours. Cependant, suite à cela, une cagnotte avait été mise en place pour aider la mère de Nahel. Ainsi, 20 000 personnes ont contribué à cette aide Mounia Merzouk. Ainsi, elle a réussi à obtenir 490 000 euros. La mère de Nahel, a récemment dévoilé ce qu’elle comptait faire de faire cette cagnotte collectée. Elle veut transformer le terrible décès de son fils en une source d’action positive, c’est-à-dire de diverses causes sociales importantes pour elle. Elle veut absolument faire vivre l’héritage de son fils afin d’honorer sa mémoire le plus longtemps possible.
Le policier libéré
Après la libération du policier impliqué dans la mort de son fils, cette mère de famille a fait le choix de mettre en place une marche de soutien. Elle a invité le public à se joindre à elle sur la place Nelson-Mandela de Nanterre. Dans une vidéo diffusée par le collectif Justice pour Nahel, elle fait part de son chagrin et sa détermination. « Je ne lâcherai rien pour mon fils » déclare-t-elle. En même temps, elle invite les gens à soutenir sa cause. Bien évidemment, Mounia fait part de son regret après la libération du policier.
« Lui, il va passer Noël avec son enfant en famille. Moi, mon fils ne sera pas là à Noël » déclare-t-elle. « Comment la vie de mon fils peut avoir aussi peu de valeur pour cette justice ? » avait-elle ajoutée. Pour le moment, le policier reste en examen pour meurtre. Une situation qui pousse cette mère à se demander sur la valeur accordée à la vie de son fils par le système judiciaire. Pour elle et pour plusieurs Français, c’est une « Véritable injustice ».
La justice pointée du doigt
Le policier de 38 ans est soumis à de nombreuses conditions suite à sa libération. Effectivement, il a dû payer une caution avec une interdiction de contact avec les témoins et parties civiles. En plus, il y a aussi l’interdiction de détenir une arme. Les juges ont récemment souligné des témoignages non concordants sur la version des faits. Ils ont estimé que le risque de concertation était moins significatif. Voilà pourquoi, la fin de la détention provisoire du policier a été mis fin. La situation a généré un débat important partout dans le pays. Une question se pose concernant la justice, la responsabilité policière et le traitement des victimes dans le système judiciaire. L’histoire de Nahel et les actions de sa mère comme la cagnotte sont des symboles de la lutte pour la justice et la reconnaissance des victimes. La mère de famille ne baisse pas les bras.