Promotions, prix du tabac, retraite complémentaire…Voici ce qui change le 1er mars 2024
C’est le moment de découvrir ce qui change le 1er mars 2024. Cela touche notamment la pension de retraite, droits, aides, hausse ou baisse des prix, santé, impôts. Détails.
Ce qui change le 1er mars 2024 : une augmentation du prix du tabac
Les fumeurs doivent faire face à une très mauvaise nouvelle. En effet, il s’agit de la hausse des prix du tabac selon les marques. Il y a notamment une augmentation de 50 à 75 centimes d’euros par paquet. Voici la liste précise des marques concernées : les Lucky Strike, les Winfield, les Pall Mall, les Camel ou encore les Gauloises.
Les cigarettes nuisent à la santé et créent une dépendance. Bien que l’on trouve sur le marché de nombreuses marques de cigarettes présentant différentes caractéristiques (par exemple le style de mélange de la cigarette, le diamètre, la longueur ou la teneur en goudron, en nicotine ou en monoxyde de carbone). Les fumeurs ne doivent pas supposer que ces particularités rendent une cigarette moins dangereuse pour la santé ou moins susceptible de créer une dépendance qu’une autre.
La fin des grosses promotions sur certains produits
Parmi ce qui change le 1er mars 2024, il y a la fin des promotions dans les enseignes de la grande distribution. Effectivement, ils n’ont plus le droit de faire des promotions de plus de 34% sur les produits non-alimentaires. Cette loi, portée par le député Frédéric Descrozaille a pour objectif de protéger les petites et moyennes entreprises. Ces dernières seraient victimes de ces baisses de prix orchestrées par les grandes enseignes. Toutefois, cette loi est loin de faire l’unanimité auprès des distributeurs. Ces derniers estiment que la fin des promotions lésera les foyers les plus démunis face à l’inflation.
Ce qui change le 1er mars 2024 : une revalorisation des retraites complémentaires Agirc-Arrco
Plusieurs bénéficiaires de l’Agirc-Arrco vont voir leur retraite complémentaire évoluer en ce mois de mars 2024, comme l’annonce la retraite complémentaire dans une note publiée son site. Seulement si en novembre la revalorisation était provoquée par l’inflation, cette fois-ci il n’en est rien. Cette nouvelle évolution est corrélée aux prélèvements sociaux obligatoires (CSG, CRDS, cotisation maladie, CASA), qui sont déterminés selon le dernier avis d’impôt sur le revenu (revenu fiscal de référence et nombre de parts). Autrement dit, votre pension de retraite va subir un changement en mars relatif au taux de CSG (contribution sociale généralisée) de chacun.
Pour rappel, la CSG est prélevée sur plusieurs revenus bruts, dont les revenus de remplacement dans laquelle figure la pension de retraite. Cet impôt proportionnel diffère selon le revenu fiscal de référence (RFR) du retraité. Soit ce dernier est exonéré du prélèvement, soit il est soumis à un taux de 3,8 %, un taux de 6,6 % ou un taux de 8,3 %. Au 1er janvier dernier, la revalorisation des retraites de base à 5,3 %. Cela avait alors impacté directement les RFR de certains bénéficiaires, les basculant ainsi dans une nouvelle tranche de la CSG.
Le printemps fait son grand retour
L’hiver sera bientôt fini avec ses journées trop courtes, sa nature morte et son froid. Ainsi, le printemps fait son grand retour à partir du 20 mars 2024. Notant tout de même que le changement de saison ne signifie pas un changement brutal de météo. Ainsi, l’équinoxe de printemps va commencer le mercredi 20 mars 2024 à 4h06 très précisément.
Ce qui change le 1er mars 2024 : le changement d’heure
Les jours rallongent et les nuits sont plus courtes : pas de doute, on passe bientôt à l’heure d’été ! Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars 2024, on perd une heure de sommeil. Et on avance donc nos montres d’une heure. Mais au fait, les autorités françaises et européennes n’avaient-elles pas décidé de mettre fin à ce changement d’heure ?
Il faudra donc avancer de soixante minutes les aiguilles de sa montre et de ses horloges. Votre smartphone et autres ordinateurs se chargeront de faire cette mise à jour automatiquement. Un changement qui peut en dérouter plus d’un, et qui amène surtout des questions . En 2019, les députés de l’Union européenne avaient voté en faveur de la suppression du changement d’heure, dans tous les pays de l’UE.
Depuis, on nous laisse entendre régulièrement que chaque passage à l’heure d’été ou d’hiver pourrait être le dernier. Au mois de septembre 2018, la Commission européenne avait en effet proposé de suspendre une bonne fois pour toutes en 2021 ce changement d’heure semestriel, alors que 84% des Européens s’étaient prononcés pour la suppression de ce dispositif. La Commission européenne avait toutefois laissé le choix à chaque État membre de conserver l’heure d’hiver ou l’heure d’été. En France, le maintien de l’heure d’été avait été plébiscité à plus de 59%.