Selon la Direction Énergie du SPF économie, le prix du diesel enregistre une légère baisse. Désormais, il est à 1,76 euros le litre. Voici tous les détails.
La baisse du prix du diesel
À en croire le relevé hebdomadaire du ministère de la Transition énergétique, les carburants ont affiché des prix en baisse la semaine dernière. En effet, le Super SP95-E10 affichait un prix au litre de 1,8687 €. Cela correspond à 0,9 centime de moins que la semaine précédente. Cependant, le diesel a rencontré une baisse plus considérable. Oui, puisque 1,8101 € a été affiché la semaine passée soit 2,8 centimes de moins qu’une semaine en arrière. D’ailleurs, le baril de Brent a également baissé de 3,2 centimes, son plus bas prix depuis trois semaines.
Cela faisait plus d’un mois et demi qu’on n’avait pas trouvé de l’essence à ce prix. À propos du gazole, il n’avait jamais été si bas depuis la fin de la remise à la pompe par le Gouvernement en fin d’année. Pour le moment, le geste de TotalEnergies de plafonner le litre d’essence ou de diesel à 1,99 € n’a guère eu d’effets pour la baisse de prix. Seuls les tarifs sur l’autoroute sont concernés pour l’instant, ce qui profite aussi aux vacanciers à l’heure actuelle.
La prime de 100 € jusqu’à fin mars
Parallèlement, le gouvernement a mis en place une aide de 100 euros pour faire face à la hausse des prix du carburant. Elle est destinée aux automobilistes qui utilisent leur véhicule pour aller travailler. Mais également pour ceux qui ont un revenu fiscal de référence inférieur à 14 700 € en 2021. C’est-à dire 1 314 € net par mois pour une personne seule. Ou bien 3 941 € pour un couple avec deux enfants. Par ailleurs, les personnes concernées ont jusqu’au 31 mars pour en faire la demande. À l’heure actuel, seuls 3 millions de Français se sont inscrits pour en bénéficier. Or, 10 millions de profils sont éligibles. Pourtant, c’est une solution alternative à la baisse du prix du diesel.
D’autre part, le chef de l’État a aussi ouvert la voie à un nouveau « geste » sur le diesel, appelant à « l’esprit de responsabilité » des grands producteurs comme Total. Emmanuel Macron avait déclaré : « Je souhaite que le dialogue puisse se finaliser entre le ministère et les entreprises concernées, comme ça avait été fait l’année dernière sur les carburants avec des ristournes à la pompe qui avaient été faites par les entreprises comme Total. » Le géant des hydrocarbure avait donc entendu le message.