Face à la hausse brutale à la pompe, Jean Castex, sera l’invité du JT de 20 h de TF1 ce jeudi 21 octobre 2021. Durant laquelle, il va annoncer les nouvelles mesures mises en place par l’État face à la situation qui s’avère épineuse.
Quelles mesures va annoncer Jean Castex ?
La première chaîne avait annoncé : « Face à la montée des prix des carburants, le Premier ministre viendra annoncer en exclu les mesures du gouvernement pour faire face à cette augmentation ». Alors que de son côté, l’exécutif travaille depuis plusieurs jours sur les mesures à prendre pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
De ce fait, Jean Castex devra choisir entre un chèque carburant et une baisse des taxes. Deux dispositifs auxquels Matignon et Bercy ont travaillé depuis quelques jours. Rappelons que la semaine dernière, les prix à la pompe ont encore connu une augmentation de 2 centimes. Une augmentation qui atteint les niveaux historiquement hauts. En effet, on fait face à 1,56 euro le litre pour le gazole en moyenne. Tandis qu’on a 1,62 euro pour l’essence sans-plomb contenant jusqu’à 10 % d’éthanol (SP95-E10).
« Un dispositif le plus ciblé possible »
Ce jeudi, au micro de LCI, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, a indiqué que la baisse des taxes « n’est pas la piste qu’on privilégie ». Avant d’expliquer : « car elle coûte très cher en concernant beaucoup de monde ».
Clément Beaune avait souligné : « L’idée, c’est d’avoir une mesure forte qui permette de contrer pour ceux qui ont besoin de la voiture pour travailler, pour chercher un emploi, rapidement une aide financière », « un dispositif qui soit le plus ciblé possible ». Selon ses dires, les mesures étaient « imminentes », « à application rapide », jugeant que « l’enjeu est évidemment important parce que les prix augmentent ».
Bien évidemment, les opposants qu’ils soient de gauche ou de droite appellent le gouvernement à prendre des « mesures offensives ». Il s’agit de choisir entre la baisse temporaire des taxes sur l’énergie, la baisse de la TVA de 20 % à 5,5 % ou la mise en place d’une « taxe flottante ». Pour sa part, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait déclaré mercredi dernier que l’exécutif travaille sur une mesure « simple » et « lisible, efficace ».