Le délégué général de l’association CLCV appelle au rattrapage à la baisse du prix de l’électricité. Pourquoi ? On vous répond dans cet article.
Tout sur la CLCV
Le développement de l’acronyme CLCV est « Consommation, Logement, Cadre de Vie ». En termes plus clairs, on peut le définir comme la confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie. Voici ce qui est inscrit sur leur site web pour gros titre « Nos missions » : « La CLCV agit à des niveaux complémentaires : accompagne les particuliers dans le règlement de leurs litiges personnels, les informe, défend l’intérêt collectif des consommateurs et usagers auprès des pouvoirs publics nationaux… ». L’association dénonce les abus faits par certains fournisseurs d’électricité. Ces abus ont induit à l’erreur le calcul de la CRE en appliquant un bouclier tarifaire de 15 % pour 2023. Elle demande donc le rattrapage à la baisse du prix de l’électricité.
Voici les propres mots du délégué général de l’association rapportés par Capital : “Nous demandons un rattrapage tarifaire à la baisse sur le TRV, en raison des manipulations de certains fournisseurs qui ont volontairement abusé du mécanisme d’accès à l’électricité nucléaire.”. Ce dernier affirme même être prêt à aller jusqu’au tribunal administratif pour obtenir une réduction de prix. Selon CLCV, certains fournisseurs d’électricité en France ont faussé leurs données pour la demande de l’ARENH. Le développement de l’acronyme de ce terme est « Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique ». C’est un dispositif fait par EDF pour régulariser la flambée d’énergie. Ce mécanisme oblige EDF à vendre une partie de sa production à bas prix aux fournisseurs. Le prix actuel est d’environ 40 euros par mégawattheure. La quantité d’électricité vendue dépend du portefeuille de clients de chaque fournisseur. Pour l’instant, CLCV attend le rattrapage à la baisse du prix de l’électricité.
Prix de l’électricité : rattrapage à la baisse
L’opération ARENH intervient chaque année au mois de novembre. Cela dit, cette affaire remonte à la fin de l’année 2021. La déléguée générale de l’association CLCV s’est confiée au site d’information Capital. « Le souci, et nous l’avions anticipé dès le mois de janvier 2022, c’est que certains fournisseurs ont surestimé leurs besoins, parfois volontairement, dans l’intention de frauder. ». Par ailleurs, la CRE semble consciente de cette fourberie. Elle a récemment annoncé avoir lancé des investigations sur une demi-douzaine de fournisseurs d’électricité. À l’heure où l’on vous écrit, une enquête est encore en cours contre Ohm Énergie. Cette fraude n’entraîne pas seulement une perte pour EDF. Les conséquences sont bien présentes dans notre vie quotidienne. On peut dire que cette affaire concerne vraiment l’intérêt général des consommateurs. C’est pour cela que la CLCV demande le rattrapage à la baisse du prix de l’électricité.
À cause de cette fourberie, la demande d’ARENH a augmenté à 160 térawattheures (TWh) en 2022. Alors que le plafond était fixé à 120 TWh. Cela a obligé les fournisseurs d’électricité d’acheter une grande partie de leur besoin à prix fort sur les marchés internationaux. Tout cela vous paraît-il flou ? Retenez juste que c’est en tenant compte de tout cela qu’EDF calcule le coût du TRV (tarif réglementé de vente). Toujours selon François Carlier, la surestimation du coût de l’écrêtement est de 15 à 20 TWh. Une fois appliqué au TRV, cela entraîne une majoration à hauteur de 7 à 10 % sur le prix de l’électricité actuel. Heureusement, CLCV propose déjà une autre solution. Il s’agit du rattrapage à baisse du prix de l’électricité en deux temps.