La prime Pepa a été mise en place par Emmanuel Macron afin de solutionner la crise de 2019 notamment celle des « gilets jaunes ». Mais avec la pandémie, l’économie était au plus mal. Aujourd’hui, on réclame le montant de cette prime.
Ces derniers mois, le pouvoir d’achat des Français est vraiment au plus mal. À un mois et demi de l’élection, le gouvernement doit une fois de plus venir en aide à la population. Très récemment, ce sont les syndicats de l’Orne qui ont fait part de leur mécontentement concernant ce pouvoir d’achat. Ce n’est plus un secret pour personne, l’inflation gagne de plus en plus de terrain. Par conséquent, dans un communiqué officiel, ces organisations veulent une revalorisation générale des revenus. Sans oublier « l’augmentation des allocations et minima sociaux ou encore la revalorisation des pensions de retraite ».
C’est quoi la prime Pepa ?
La Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ou prime Pepa ou prime Macron, a été mise en place fin 2018. C’était tout juste après les manifestations des gilets jaunes. À peu près 5 millions de salariés ont reçu 400 euros en 2019. Cette année encore, les sociétés doivent verser la prime Macron à leurs employés. Le calendrier de versement va être large, car elle se fait du 1er juin 2021 au 31 mars 2022.
Notant tout de même que la prime Prepa n’est pas obligatoire. Ils peuvent motiver leurs salariés avec de l’intéressement, participation, ticket-restaurant, etc. Pour ceux qui ont décidé de le verser, seule l’entreprise choisit le bénéficiaire. Il peut décider de le donner à tous les salariés ou seulement à ceux qui ont un salaire modeste.
Cette prime est aussi versée aux apprentis, aux intérimaires ou encore aux agents publics. Il en est de même pour les travailleurs handicapés qui ont un contrat de soutien et d’aide par le travail dans des établissements spécialisés (Esat). Les entreprises peuvent modifier à leur guise la prime Pepa selon certains critères. Ça peut être le salaire, la classification, l’ancienneté ou encore le temps de travail. La prise en compte de ces critères se fait sur les 12 mois avant le versement.
Des précisions sur cette aide
Les congés parentaux, maternités, paternités ou encore adoptions sont pris en compte, car c’est un temps de travail effectif. Néanmoins, le montant de la prime Pepa ne doit pas être baissé sur ces motifs d’absence. De plus, elle ne remplace en aucun cas les augmentations de salaire ni les primes d’objectifs prévus dans le contrat de travail.
Il est possible de recevoir jusqu’à 1000 euros au plus tard le 31 mars 2022. Cela s’applique aux entreprises avec un minimum de 50 salariés et qui n’ont pas d’accord d’intéressement. Donc si la prime dépasse les 1 000 euros (ou 2 000 euros par rapport aux critères précédents), le surplus devra être soumis à l’imposition ainsi qu’aux autres cotisations habituelles. Si l’entreprise fait le choix de la prime Pepa à l’ensemble de ses salariés, l’exonération ne va pas s’appliquer qu’à ceux qui gagnent plus de 3 fois le SMIC annuel et dans les 12 derniers mois.