Avec la loi sur le pouvoir d’achat, la prime Macron a désormais changé de nom. Et ce, pour devenir la « prime de partage de la valeur ». On vous dit tout sur les conditions et les montants de cette aide…
Le plafond de la prime Macron modifié
Le plafond de la prime Macron vient de passer de 2 000 à 6 000 euros nets d’impôts. Et ce, pour les entreprises qui ont signé un accord d’intéressement. Mais également, pour les entreprises de moins de 50 salariés. Pour les autres, le montant maximal de l’aide versée passe de 1 000 à 3 000 euros. L’exonération fiscale reste valable lorsque la prime intervient entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2022. Jusqu’au 31 décembre 2023, la prime Macron continuera à se voir « totalement exonérée de cotisations salariales et patronales, ainsi que d’impôt pour les salariés qui perçoivent jusqu’à moins de 3 Smic par mois », prévoit le texte.
Le versement de la prime exceptionnelle a lieu avant une certaine date limite. Pour l’année 2021, la prime Macron devait intervenir entre le 1er juin 2021 et le 31 mars 2022. Et donc, pour l’année 2022, la prime doit logiquement faire l’objet d’un versement entre juin 2022 et mars 2023.
Les bénéficiaires de cette aide en 2022
La prime Macron ne concerne que les salariés dont la rémunération représente moins de trois fois le montant du Smic. Mais aussi, qui travaillent dans une entreprise qui a signé un accord d’intéressement. À titre exceptionnel, cet accord pourrait faire l’objet de contrats d’une durée inférieure à trois ans. En 2018, la prime Macron a permis à 5 millions de salariés d’en bénéficier d’un montant de 450 euros en moyenne. En 2021, il devient à nouveau possible de verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat. En 2022, la prime Macron se voit renouvelée. À partir de 2024, la prime devra rester limitée aux salariés des entreprises de moins de 50 salariés.
La prime Macron consiste en une prime exemptée de cotisations salariales et non imposable sous certaines conditions. Pour bénéficier de l’exonération, la prime Macron doit profiter aux salariés dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond et, pour l’année 2021, ne devait pas dépasser 1 000 €. Ou alors 2 000 € en cas d’accord d’intéressement ou de dispositif en faveur des emplois de deuxième ligne. Pour l’année 2022, les plafonds passent à 3 000 euros pour le cas général. Et même à 6 000 euros en cas d’accord d’intéressement. À partir de 2024, la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ne pourra plus bénéficier d’une exonération totale d’impôt. Or, elle restera exonérée de cotisations sociales.