Prime inflation : un deuxième chèque annoncé cette semaine ? Toutes les infos ici

Il y a un temps où le gouvernement d’Emmanuel Macron a fait le choix de mettre en place la prime inflation. Actuellement, à cause de la guerre en Ukraine, les Français ont besoin encore plus d’aide venant du gouvernement. Pour cela, ce dernier a mis en place un second chèque pour faire avaler la pilule de la hausse du prix de l’essence…

Que faut-il savoir sur cette deuxième prime inflation ?

Ce second chèque concernant l’inflation va aider les Français à payer leur facture d’énergie et de carburant. «Toutes les options sont sur la table. Nous apporterons une réponse aux Français les plus touchés par la crise, aucun pays européen n’a fait autant que la France pour protéger ses compatriotes », avait confié Bruno Le Maire auprès de BFMTV ce 7 mars dernier. Avant de poursuivre : «La facture s’élève à 20 milliards d’euros pour la seule protection de nos concitoyens contre la hausse des prix de l’énergie ».

Notant que la prime inflation a été offerte aux personnes qui ont un revenu inférieur à 2 000 euros nets par mois. À peu près 38 millions de Français en ont bénéficié de cette indemnité. La deuxième prime inflation va plutôt cibler un domaine en particulier. Cette initiative est loin de ravir le ministre de l’Économie. « Nos vies ne seront plus comme avant », avait-il déclaré. Lors de la première prime inflation, bon nombre de personnes se sont plaintes de ne pas l’avoir reçu. Ainsi, le gouvernement tente de régler le problème de ces 1,3 million de personnes. « 6,7 millions de Français (sur les 38 millions éligibles) ont déjà touché l’indemnité inflation de 100 euros » avait affirmé ce 8 mars sur Sud Radio, Olivier Dussopt, le ministre délégué aux Comptes.

Comment faire une réclamation ?

Pour ce qui n’a toujours pas reçu leur prime inflation, il va falloir faire une réclamation auprès de l’organisme qui est censé vous la verser. Découvrez où vous devriez faire la réclamation :

  • Salariés : employeur
  • Étudiants : Crous
  • Demandeurs d’emploi : Pôle Emploi
  • Bénéficiaires de prestations sociales : CAF
  • Travailleurs frontaliers : centre des impôts concerné
  • Exploitants agricoles : MSA
  • ndépendants non agricoles : Urssaf

De son côté, l’Urssaf n’a pas en sa possession les coordonnées bancaires de 300 000 autoentrepreneurs. Par conséquent, il doit tous les contacter pour payer la prime inflation. Quant aux artistes auteurs, marins non-salariés, bénéficiaires d’une pension d’invalidité, ils n’ont toujours pas reçu les 100 euros.

Vraisemblablement, le gouvernement a mis en place un site pour faire ces réclamations. Un site qui ne sera accessible qu’à partir du 21 mars 2022.

Les bénéficiaires de la prime inflation

La prime inflation a été offerte aux personnes qui touchent moins de 2 000 euros nets par mois et qui résident en France. C’est-à-dire :

  • Salariés de particuliers employeurs (apprentis et contrat de professionnalisation inclus)
  • Agents publics
  • Travailleurs non-salariés
  • Artistes auteurs
  • Demandeurs d’emploi et stagiaires de la formation professionnelle
  • Bénéficiaires de pensions d’invalidité
  • Retraités et préretraités
  • Étudiants qui touchent une bourse et des APL
  • Jeunes qui suivent un accompagnement vers l’emploi ou qui sont engagés dans un service civique ou en volontariat pour l’insertion
  • Bénéficiaires de minimums sociaux

Les cas particuliers

« Si vous travaillez en intérim, la prime  inflation n’est pas systématique si le temps de travail cumulé chez un même employeur est inférieur à 20 h », affirme le gouvernement. « Il supposera que le bénéficiaire se signale expressément auprès d’un de ses employeurs, préférentiellement celui avec lequel la relation de travail est toujours en cours, ou à défaut celui pour lequel ils ont effectué le plus d’heures durant le mois d’octobre » avait-il ajouté. Découvrez alors les autres situations particulières :

  • Retraités : que ce soit vos revenus ou vos aides (ASPA), la totalité doit être inférieure à 2 000 euros net en octobre 2021. « L’appréciation des ressources se fera sur la base du montant des pensions de retraite de base et complémentaire (ex. AGIRC-ARRCO), y compris les pensions de réversion [du mois d’octobre 2021] ».
  • Indépendants : vous devez être en activité en octobre 2021 et avoir fait vos déclarations à l’Urssaf ou à la MSA « pour l’année 2020. Le revenu net retenu est celui calculé lors de la déclaration annuelle des revenus. En cas de création de l’activité sur la période janvier-octobre 2021, cette condition sera considérée comme satisfaite ».
  • Autoentrepreneurs : le CA doit être au minimum de 900 euros entre le 1er janvier 2021 et le 30 septembre 2021. « Ce montant devra par ailleurs correspondre à un revenu moyen de 2 000 euros net par mois sur la période, ce qui correspond, compte tenu de l’application des abattements fiscaux selon la nature de leur activité, à un chiffre d’affaires mensuel moyen de : 4 000 euros pour les artisans ; 6 897 euros pour les commerçants ; 3 030 euros pour les professions libérales », peut-on lire dans le dossier de presse.
  • Demandeurs d’emploi : vous devez toujours être à la recherche d’un emploi et votre allocation ne doit pas dépasser 2 000 euros net par mois.
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