Le montant de cette prime de rentrée exceptionnelle sera de 28 euros. À cette somme s’ajouteront 14 euros supplémentaires pour chaque enfant à charge. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur ce coup de pouce du gouvernement.
Les bénéficiaires de la prime de rentrée exceptionnelle
Pour aider les Français à faire face à l’inflation, le gouvernement débloque une prime de rentrée exceptionnelle. On retrouve aussi la prime inflation. Cette prime a été instaurée dans le but de soutenir les foyers les plus modestes. Elle est versée depuis mi-septembre à des millions de ménages. Comme l’a révélé le gouvernement, l’aide exceptionnelle de solidarité (AES) devrait bénéficier à plus de 10 millions de foyers. Les foyers en question seront choisis en prenant en compte plusieurs critères d’éligibilité. Ils doivent par exemple être bénéficiaires de minima sociaux. On peut citer l’AAH, le RSA, l’ASPA, l’APL, l’ALF, l’ALS. Les allocataires de la prime d’activité ne sont pas laissés pour compte. En effet, ils ont eux aussi droit à la prime de rentrée exceptionnelle. Tout comme les retraités d’ailleurs. Ils peuvent également prétendre à l’aide.
Le public concerné par la prime de rentrée exceptionnelle est extrêmement large. Surtout si l’on compare l’aide à la prime alimentaire versée en 2020. Pour rappel, cette prime avait bénéficié à 4,1 millions de foyers environ. Ce qui n’est même pas la moitié des bénéficiaires de la prime inflation. Concernant le montant, on peut dire que le gouvernement a fait preuve de générosité. Puisque, la prime de rentrée exceptionnelle a été fixée à 100 euros. De plus, les foyers reçoivent 50 euros en plus pour chaque enfant à charge. Si un ménage doit subvenir aux besoins de quatre enfants, il perçoit grâce à l’aide, 300 euros. En août, le ministre des Solidarités avait fait une annonce qui a fait des heureux. Il a fait savoir qu’un versement exceptionnel aura lieu à la mi-novembre. Un versement destiné aux foyers qui ne perçoivent pas de minima sociaux.
Différence entre la prime inflation et l’ARS
Attention à ne pas confondre la prime de rentrée exceptionnelle et l’allocation de rentrée scolaire. Ce sont deux aides complètement différentes. En effet, l’ARS est destinée aux familles ayant au moins un enfant scolarisé. Elle a été créée par le gouvernement pour aider les parents à faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire. Le montant de l’allocation de rentrée scolaire varie en fonction de deux facteurs. Les ressources du foyer, et l’âge des enfants. C’est pour cette raison que la somme versée diffère en fonction des ménages. Outre ces deux facteurs, ceux qui veulent prétendre à l’aide doivent également respecter quelques critères. D’abord, l’enfant au sein du foyer doit avoir entre 6 et 18 ans. Il doit être scolarisé dans un établissement public ou privé. Ensuite, s’il n’est pas élève dans un établissement, il doit suivre des cours à distance via un organisme.
A part la prime de rentrée exceptionnelle, le gouvernement a aussi instauré d’autres aides. En effet, il y a aussi le revenu de solidarité active, l’allocation de solidarité spécifique, l’AAH, etc. Ces aides sont destinées à rétablir le pouvoir d’achat de la population. Elles se comptent par dizaines et sont souvent revalorisées. C’est par exemple le cas des allocations familiales et des pensions de retraite. Ces dernières ont connu une augmentation dernièrement. De même, les bourses étudiantes viennent, elles aussi, d’être revalorisées. Le but ? Soutenir les jeunes pour leur permettre de s’épanouir dans leurs études. Pour finir, parlons du chèque alimentation et de l’indemnité carburant. Présentées au printemps dernier par le gouvernement, elles n’ont malheureusement pas fait long feu. Aux dernières nouvelles, l’État ne compte pas les intégrer dans le projet de loi de finances de 2023. La faute au contexte budgétaire extrêmement difficile.